La Taverne jour après jour

Henri approcha son visgage et fixa tendrement Poppéa. Il était touché par cette jalousie qu'il lisait sur le visage de sa douce. Il y avait peut être un peu plus que de la jalousie, de l'inquiétude. Il Lui prit la main et y posa un baiser.

- Ne t'inquiète pas. Cela fait longtemps que cette histoire est fini. La passion, l'envie de parcourir l'île ensemble est maintenant derrière moi. Seule toi est l'objet de mon attention. Ne te l'ai-je pas déjà assez prouvé.

N'attendant pas la réponse Henri la fit basculer et se retrouva sur elle. Il la couvrit de baisers. Il se laissaient emportés par la passion quand ils entendirent en bas le bruit des préparatifs. Ils ser gardèrent.

- Il sauront bien se passer de nous encore quelques minutes, murmura-t-il.

Et il posa ses lèvres sur les siennes.

Après avoir passé, comme d'habitude en rentrant à Port-Louis, sa première nuit à Sainte Catherine, Charles déboula dans la taverne du Lys l'air plutôt tendu.
Il remarqua la présence de nombreux frè... de nombreuses soeurs. Il fit un signe de la tête pour tout le monde et pour personne et fonça sur Gontran.

- « Gontran mon ami, j'ai une mission pour vous !
L'homme de confiance du Lys resta interloqué devant la tempête qui s'abattait sur lui. Il avait des verres et des assiettes plein les mains et semblait chercher en vain quelque part où les mettre.
- Laissez ceci ! » Charles lui prit les ustensile des mains et marqua une seconde d'arrêt. Il savait encore moins que Gontran ce qu'il allait en faire. Finalement, il choisi de les déposer sur le bar derrière lui, puis il prit son sac qu'il déposa par terre avant de s'accroupir devant.
- « Gontran, vous prenez ceci, Charles sorti une grosse bourse, il y a cinquante pépites d'argent, prenez ça aussi, il prit sur son dos le mini canon, et ça, Charles tendit sa bombarde tandis que Gontran s'arnachait tant bien que mal.
- « Les barils de poudre sont-ils arrivés ?
- « Oui monsieur, Mademoiselle Cassandre les a déposé la sem...
- « Vous en prenez quatre et vous filez chez le forgeron tout de suite.
Gontran ouvrit la bouche de surprise.
- « Quatre, je... oui monsieur.
- « Alors allez y.
- « Oui monsieur. Le serviteur tourna les talons, la démarche raidie par l'effort qu'il devait fournir pour porter tout ce matériel.
- « Gontran attendez. Charles lui posa une nécessaire de forge dans les bras. Prenez ceci aussi.
- « Oui monsieur.
L'homme de confiance reparti vers la porte de la taverne.
- « Et assurez vous qu'il fait bien son travail !
- « Oui monsieur.
- « Et Gontran !
- « Oui monsieur ?
- « Dépêchez vous un peu s'il vous plaît. »

Charles ramassa son sac et monta à l'étage vers les chambres. Il frappa à la porte de Gaheriet. Deux secondes passèrent et la poignée de la porte bougea, laissant la place au nouveau commerçant du Lys.
- « Une livraison pour la banque. Charles sorti un écrin rouge de toute beauté de sa besace.
Gahjeriet le prit et l"ouvrit.
- « Une superbe pièce.
- « Je pensais bien qu'elle te plairait.
Charles allait s'en aller.
- « Et comment trouves-tu tes nouvelles bottes ? demanda Gaheriet.
- « Les talons sont surprenants, mais bien utilisé la puissance de feu et renforcée. Et puis je marche plus vite aussi.
- « ah bon pourquoi ?
- « Parce qu'avec ça, je découpe les arbres devant moi dans la forêt.
Ils sourirent.
- « Je vais me changer, Sainte Catherien est crasseuse en ce moment et il y a tout un tas de demoiselles dans le salon.
- « Merci pour la livraison.
- « A votre service, monsieur.
Charles pivota de manière ostensible sur les talons de ses santiags et s'en fut dans sa cellule de moine sans rien ajouter.
Il s'assit rapidement sur son lit et enleva les bottes avec conviction, révélant des pieds pleins d'ampoules.
- « Il va quand même falloir que je puisse aussi marcher avec ! » grogna-t-il.

Après plusieurs heures Gontran revint enfin dans la maison du Lys. Charles attendait, énervé et ne tenant plus en place.
- « Alors vous l'avez ?
- « Et bien ce fut long, mais j'ai le plaisir de vous dire que oui, monsieur.
- « Merveilleux, montrez la moi vite.
Gontran prit l'objet bien emmailloté dans un tissu de soie et le posa sur la table. Charles défi l'écrin avec soin et l'étala laissant apparaitre l'objet qu'il convoitait tant.
- « Rhooo.... quel trésor ! C'est une beauté, un véritable petit miracle, mon dieu qu'il est beau.
- « Puis-je monsieur vous demander à quoi cela sert ?
Charles leva le fût devant lui et pointa le mur avec dextérité et aisance.
- « A tuer. »
Le Malemort dans les mains, Charles jouait avec en le retournant dans tous les sens et en carressant ses formes.

- « Maintenant que monsieur est satisfait peut-être pourrais-je envisager de vacquer à mes occupations ?
Charles releva la tête.
- « Non, Pas tout de suite Gontran, tout d'abord vous devez savoir que je reviens d'Esperanza.
- « Quelle aventure monsieur.
- « N'est-ce pas ? Et à ce propos vous avez toujours votre petite collection ?
- « Oui monsieur, une des plus belle de l'île.
- « Alors j'ai pensé que vous aimeriez voir ceci. Charles lui tendit une petite boite rectangulaire.
Gontran la prit et l'ouvrit. Elle contenait un superbe papillon bleu nuit.
- « Ohh, il est magnifique monsieur.
- « Vous ne l'aviez pas ?
- « Certainement pas monsieur, mais je voyage moins que vous.
- « Alors il est à vous. Charles lui sourit.
- « Merci beaucoup monsieur.
- « C'est moi qui vous remercie Gontran. »

Charles se reconcentra sur sa nouvelle arme, il voulait en connaître les moindres lignes par coeur. Pendant ce temps Gontran se dirigea vers le bar et posa en dessous soigneusement la boite contenant le papillon.
Puis il se mit à chercher les ustensiles qu'il avait duû laisser le matin même à cause de Charles.

Il finit par les trouver, bien rangés à leur place et propres.
- « Vous avez fait la vaisselle monsieur ?
- « Je ne tenais plus en place...
- « Je vois. Merci monsieur. »

Un bruit éveilla la curiosité de Poppea.
-Henri! tu entends?
-Quoi?
-Il y a du bruit dans la chambre d'à côté.
-Je ne vois pas ce qu'il y a d'étrange.
- Si, bien au contraire! c'est la chambre de Perle.
- Tu as raison, ce n'est pas normal. Allons voir.

Henri et Poppea se dépêchèrent de se préparer, elle emporta avec elle sa nouvelle dague.
D'un pas de velours, ils se dirigèrent vers la porte de Perle. Le bruit venait bien de cet endroit. IL s'agissait surement d'un voleur, les lieux n'avaient pas été occupé depuis bien longtemps.

Henri ouvrit la porte délicatement, l'arme à la main et Poppea resta légèrement en arrière.
D'un coup la porte fût ouverte en grand par la main d'une femme.
Qu'elle ne fût pas leur surprise de voir devant eux Perle Blanche.
-Perle!
-Poppea, Henri! Bonjour mes amis, je suis si heureuse de vous voir!
Je viens juste d'arriver, vous êtes les premiers que je croise.

Poppea prit son amie dans ses bras.
-Bienvenue, je suis heureuse moi aussi!

Henri les regardaient amuser de la situations.
-Heureux de te voir aussi Perle!
Ne tardons pas mes amies! allons rejoindre nos compagnons, ils seront heureux également de te revoir.

Ils descendirent tous trois vers les cuisines, certains buvaient déjà le champagne.
- Bonjour, tout le monde!

Massam avait ouvert grand la bouche, ce qu'il voyait n'avait pas l'air réel.
-Perle, est-ce bien toi?
-Oui, je suis revenue! on fête quelques choses ici?

Perle embrassa Massam et resta dans une longue accolade.
-Il faut que tu me présentes, certains visages me sont inconnus dans cette pièce.

Henri ! Poppéa ! vous en avez mis du temps ! petit clin d'œil complice en direction du couple.

Oh mais dites moi, c'est la charmante Perle qui vous accompagne ?

S'empresse d'aller saluer la belle lyssoise

Ravie de te voir parmi nous, je sais pas si tu te souviens de moi car j'ai du arriver au moment de ton départ pour le continent, c'est pas bien grave, on va apprendre à se connaitre.

Alors je t'explique vite fait, notre taverne a réouvert ses portes pour y accueillir aussi bien les voyageurs que nos membres. Si tu as besoin de quoique ce soit, demande moi. Tu invites qui tu veux, à la seule condition qu'il reste poli et courtois, joute verbale ok mais les armes restent aux vestiaires.

Bon on se la fait cette petite bouffe ?

Amandine eût un petit sourire triste en direction du groupe qui semblait avoir complètement oublié sa présence, mais cela ne la gênait pas.
Elle longea le mur jusqu'à la porte et sortis discrètement.
Une fois dehors, elle marcha un peu partout sans but précis jusqu'à la jetée.
Et comme à son habitude, elle s'assit tout au bout et chantonna un vieil air marin, heureuse.
Au loin résonnait les bruits de la fête.

Henri tenais Poppéa par les hanches lui lançant de temps à autre une regard complice.
Il durent se séparer un peu pour pouvoir préparer la réception.
Un moment Henri fit signe à Poppéa de venir.

" Aimerais tu que nous allions ensemble dans le temple, histoire d'oublier un peu Port-Louis et de vivre quelques terribles et magnifique aventures."

Elle répondit que oui.

Bien je règle quelques détails liés à la passation de pouvoir et je t'y rejoint.

Ils allaient pouvoir profiter l'un de l'autre loin des mondanités et de la vie trépidante de l'île.

Poppea était plus qu'heureuse de la proposition d'Henri.
Il lui déposa un baiser avant de partir.

Poppea discutait avec Perle du bon vieux temps lorsqu'un messager arriva et lui tendit un pli.
Le Grek, le nouveau gouverneur de Port Louis lui écrivait.
Elle se disait qu'il n'avait pas perdu de temps, il venait surement de nommé le remplaçant de Charles. Poppea était enthousiaste de découvrir le nom de son nouveau collaborateur, mais celui-ci n'était bizarrement pas indiqué. Elle se disait que le message s'était écrit à la hâte, mais il lui stipulait de venir "la" rencontrée au bureau du juge.

Poppea montra le pli à Kristal qui fronça les sourcils.
-Le nouveau juge est une femme.
-Oui, apparemment. Je vais de suite l'accueillir et je reviens vite pour le début de la soirée. Promis, je n'en ai pas pour longtemps. D'autant que je vais partir quelques temps avec Henri, il faut traiter les dossiers les plus urgents au plus vite et je pourrais partir tranquillement.
-Bien Poppea, fait vite!

Poppea prit la direction du tribunal et croisa sur son chemin Amandine qui sifflotait un air inconnu. Elle lui fit signe de loin, mais avait l'air perdue dans ses pensées.

Elle arriva à son bureau et celui de Charles était vide. Elle attendit quelques instant le temps de classer quelques dossiers et une femme apparut derrière elle.
-Bonjour, je suis la nouvelle juge de Port Louis, enchantée.

Poppea se retourna pour saluer sa nouvelle collègue.
Elle eut un geste de recul. Le choc l'avait tétanisée.
La juge qui avait été nommée n'était autre qu'Hernanone.
Cela ne pouvait être un coïncidence.
Poppea ne pouvait s'empêcher de l'observer, savait-elle?
Elle sortit de sa torpeur.
Hernanone se montra cordiale et charmante.

L'entretien ne dura pas longtemps puisque ce poste Hernanone l'avait déjà occupé.
Elle se retira en souhaitant encore une fois la bienvenue à la nouvelle arrivante.

Poppea sortit abattue de cette entrevue.
Milles questions venaient se bousculer dans sa tête. Henri était-il au courant du retour de la rousse? Etait-ce pour cela qu'il voulait s'éloigner quelques temps de Port Louis?
Ou était-ce le hasard qui avait fait rencontrer les deux femmes?
Tout cela Poppea ne pouvait y répondre seule, mais elle sentait une menace.

Ses pas la ramena vers Amandine.
Elle s'assit à côté d'elle et l'écouta fredonner, perdue dans ses pensées.

Poppéa avait l'air contrarié qu'Hernanone soit sa collègue en tant que juge. En tant que femme je la comprenais plus que quiconque.

Que pouvais je lui dire pour la rassurer ? On est jamais sure des sentiments de quelqu'un, j'en savais quelque chose. Moi même, alors que tout se passait pour le mieux avec Rohel, j'en étais encore à avoir des moments de doutes.
Alors une ex petite amie dans les pattes ! la situation n'était en effet pas terrible pour mon amie.

Je pris sa main dans la mienne et lui chuchota
T'inquiète, tout va bien se passer, cette fille représente le passé d'Henri et il ne tient qu'à toi de lui montrer la place que tu occupes dans son cœur. J'ai confiance en lui, s'il éprouvait encore des sentiments pour la rouquine, il ne serait pas venu à toi, c'est un homme d'honneur.

Allez va vite et tient moi au courant,
Si elle te pose des problèmes, dit le moi et j'organiserai un conseil de guerre entre Lyssoises et on en fera qu'une bouchée de Madame le Juge !

J'avais tenté de mettre une pointe d'humour dans mon discour mais je voyais bien au visage de Poppéa que toute cette histoire prenait une certaine ampleur.

Entre dans la taverne et monte sur la table

Mesdames et Mesdemoiselles,
Aujourd'hui dans mon pays terres de Catalunya , c'est la fête des amoureux,
Les hommes offrent une rose et les femmes un livre a leur chérie.

Je me permet donc de vous souhaitez beaucoup d'amour pour cette belle journée.

Distribue les roses qu'il sort de son sac a toute les Filles de la taverne.

Et vive la sant Jordi !

Poppea reçoit une rose de la main de Dominio.


Quelle charmante tradition!
Merci mon ami...

Elle lui donna un baiser sur le front pour le remercier.

que c'est mimi cette fête J'ADORE

viens la mon grigri te fais un gros bisou

toi tu es un amour

*pousse Alex d'un violent coup d'épaule*

Non c'est moi d'abord !

*Colle un gros smack sur la joue de Dom*

JALOUSE