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| Inauguration | |
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+21Cactus Noudwi Wildekat Rodrigo Amandine Gaheriet Rohel le Vioter Camille de St Guilhem Joe qu'un oeil Lagardère Massam guineu Alex Rider Gwen Dimonio Poppea, fleur du Lys Luun Chenzu Clémente Kristal 25 participants | |
Auteur | Message |
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Chenzu
Nombre de messages : 29 Date d'inscription : 20/12/2009
| Sujet: Re: Inauguration Mer 30 Déc - 4:46 | |
| *Quelque peu endormi depuis quelques temps le nez dans sa bière, une petite voix lui dit qu'on l'appelle. Lève alors la tête et voit Massam s'afférer dans une revue d'effectif. Rôle qu'il avait l'air de prendre avec une certaine jouissance* Euhh oui, Massamounet, tu m'as demandé ? *Se trouve à moitié étourdi au milieu de tous les convives qui courent dans tous les sens* Y a une représentation de prévue quelquepart ? Un spectacle de charme ? | |
| | | Henri d'Avron
Nombre de messages : 801 Age : 52 Date d'inscription : 09/03/2007
| Sujet: Re: Inauguration Mer 30 Déc - 5:00 | |
| Henri serait la main de Poppea. Une colère sourde montait en lui. Il aurait bien essayé de la soigner de prendre soin d'elle. Mais voilà des mois qu'il ne pratiquais quasiment plus la médecine. Il avais troqué une partie de son équipement contre un attirail du parfait guerrier.
Il regarda Lagardère et Amandine. Ils feraient du bon travail il le savait. Il se pencha sur Poppea, l'embrassa sur son front déjà brulant de fièvre et lui mumrura.
"Tiens bon. Cela ne peut être ! Pas ici pas maintenant !"
Il lui jeta un regard plein de tendresse. Ajustant son baudrier il se redressait déjà une lueur meurtrière dans les yeux.
Il se précipita dehors en criant. | |
| | | sealover
Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 26/12/2009
| Sujet: Re: Inauguration Mer 30 Déc - 14:05 | |
| Alors que nous nous dirigions vers l'étage avec kristal, celui qui m'avait servit un verre me demandait de participer à la traque...
It's not my war and... pardon... ce n'est pas ma guerre c'est la votre, je vais rester ici à surveiller la blessée et qui sait, je pourrai peut être aider... j'ai déjà assisté à tellement d'opération réalisée par Téquila... et puis par respect pour elle je ne peux pas attaquer ses frères
Ma main subissait alors une pression... C'était Kristal qui s'en s'en rendre compte l'effectuait... Je la regardais dans les yeux...
Écoute ca fait maintenant longtemps qu'on est séparé... On s'arrangera après ta chasse... | |
| | | Lagardère
Nombre de messages : 697 Age : 47 Localisation : Liège Date d'inscription : 07/12/2008
| Sujet: Re: Inauguration Mer 30 Déc - 16:13 | |
| Lagardère fut surpris de la réaction d'Amandine. Certes il connaissait son caractère, mais de là à lui donner des ordres aussi sèchement ! Il resta bouche bée pendant quelques secondes puis haussa les épaules. Peu lui importait, l'essentiel était de mettre Poppea hors de danger, et les compétences combinées de deux médecins ne pouvaient qu'être bénéfiques.
Amandine fit prendre à Poppea une décoction qui sembla quelque peu l'apaiser. Tout autour de notre groupe c'était le branlebas de combat. Massam assumait pleinement son rôle et gérait la manœuvre. Les plus prestes étaient déjà dehors, l'arme au point. Seuls Kristal et Sealover semblaient encore hésiter sur l'attitude à prendre. Le général anglais se trouvait bien malgré lui entraîné dans les ennuis...
- Aide-moi, prend lui les épaules !
Le docteur s'exécuta. Il aurait préféré attendre que Raoul revienne avec le brancard, mais il n'y avait plus une seconde à perdre, Amandine avait raison. Les deux médecins soulevèrent alors Poppea, ce qui lui arracha un long râle, et s'engouffrèrent dans la pénombre des ruelles. Ste-Catherine n'était pas loin. Aux alentours on entendait le cliquetis des sabres se frottant aux rapières, et les détonations des mousquets. Une lueur rougeâtre surplombait les bâtisses. Certains quartiers devaient être en feu, les pirates avaient lancé une solide offensive.
Ils avançaient voûtés, les sens aux aguets. Les premiers détours furent sans incident, ils progressaient rapidement. Poppea semblait sereine, probablement sous l'effet des plantes apaisantes. Les contours de Sainte-Catherine se découpaient progressivement dans l'ombre. Plus que quelques rues ! Le coeur de Lagardère battait à tout rompre.
Le dernier angle de rue franchi, les portes de Ste-Catherine apparurent devant eux. Elles n'avaient pas encore subi l'assaut des pirates, et instinctivement Amandine et Lagardère pressèrent le pas. A mi-chemin, ils entendirent derrière eux :
- Hahaha c'est peine perdue ! Je l'ai blessée à mort, et vous n'allez pas tarder à la rejoindre dans l'au-delà !
L'agresseur de Poppea se mit à courir derrière le trio. La situation était précaire car les porteurs ne pouvaient se permettre de déposer Poppea pour affronter l'assaillant. Il fallait avancer. Lagardère se mit à hurler :
- Ola Sainte-Catherine ! C'est Lagardère ! Ouvrez cette porte bon Dieu !!
Amandine et lui se mirent à courir autant que possible. Le rire du Pirate s'amplifiait, il approchait et fondait sur sa proie. Ainsi exposés, le trio serait facilement vaincu. Alors qu'ils allaient être acculés contre la façade, la porte s'ouvrit à la volée et des balles fusèrent autour de la tête de Lagardère. A la retourne, ce dernier vit le Pirate tourner les talons et déguerpir.....
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| | | Wildekat
Nombre de messages : 127 Date d'inscription : 23/02/2008
| Sujet: Re: Inauguration Mer 30 Déc - 16:40 | |
| Wildekat tenait encore le bras de Rohel et était à cours d'idées pour alimenter son monologue lorsque Poppea fit irruption dans la Maison du Lys, la robe ensanglantée et le visage pâle. Wildekat serra si fort le bras de Rohel qu'elle dû lui couper la circulation, et le français sembla dégriser d'un coup.
Poppea s'écroula au sol, Massam et Henri déjà à ses côtés. Elle leur murmura quelque chose, et Wildekat vit leurs yeux s'emplir de haine et d'effroi. Massam se releva, et parla haut et fort
"-Ecoutez moi tous, les pirates sont en ville, récupérez tous vos armes."
Les battements du coeur de la féline s'accélèrerent d'un coup. Les pirates, ces hommes sans scrupules qui pillaient les villes et violaient les femmes, ces maudits oiseaux de malheur avaient profité de l'évènement organisé par le Lys pour attaquer la ville. Elle pesta intérieurement dans sa langue natale, dégoûtée par cette conduite dénuée de tout honneur
"Maudits pirates... on ne va pas les laisser faire, Tjaard, cette guerre est aussi la nôtre. Sors les griffes, je vais chercher mon sabre"
En un éclair, elle avait retrouvé son sac de voyage qu'elle avait laissé à l'entrée. Elle grimaça quelque peu en se rappellant que sa tenue de combat était rangée bien à l'abri... à Ulungen. Mais peu importait, la féline préferrait être libre de ses mouvements pour se battre, quitte à être un peu moins protégée. Elle fouilla à l'intérieur de son sac pour y attrapper un petit gilet en cuir, le passa hativement par dessus sa chemise, attrappa ses deux autres poignard qu'elle serra sur ses deux mollets, juste en dessous de celui qui ornait déjà sa cuisse droite. A gauche, elle installa son sabre, en serrant bien la ceinture en cuir qui le maintenait sur ses hanches.
La féline était prête, son lynx sur ses talons, émettant de petits bruits rauques en attendant de pouvoir se dégourir les pattes. Amandine avait reprit vie, s'affairant sur le corps de Poppea, aidée par Lagardère. Massam donnait des ordres à ses hommes, afin de les organiser au mieux.
"-Bon, allons-y ! Rohel, Cactus, Noudwi, Rider, Alex. On passe à l'action. Formez des escouades et on y go ! Wilde, t'es avec nous ?"
Elle lui fit un clin d'oeil, la question était inutile, tout comme la réponse: bien sûr qu'elle était avec eux. Elle avait certes passé de longs mois à se dé-socialiser avec brio, mais elle n'avait pas pour le moins oublié ses amis.
Massam donnait des ordres aux groupes et Wildekat écouta attentivement:
"Rohel vers la Fleur Bleue, Cactus, avec Noudwi et Lunn à la Maison de France. Clémente, Usap, Chenzu avec moi.. Kristal, avec le groupe d'Alex."
Wildekat tendit l'oreille, son nom n'était dans aucun groupe. A vrai dire, la féline préferrait chasser seule, ou avec son lynx, mais elle savait par experience qu'en étant organisés, ils auraient un avantage sur les attaquants. Ces derniers ne devaient pas se douter que l'alerte avait été donnée au Lys, il fallait en tirer le meilleur parti.
Massam reprit de sa voix forte "Allez, ACTION, ACTION !"
Brusquement, ses muscles se tendirent, et elle se mit en action. Elle vit les petits groupes partir, et se rappella que Rohel était seul. Elle décida donc de l'accompagner, quitte à se séparer plus tard - après tout, les pirates était prévisibles, elle avait déjà trop eu affaire avec eux et savaient quels genre d'être dégoutants ils pouvaiet être... ils allaient très certainement faire un tour au Bordel, et il vallait mieux être deux pour les acceuillir.
Tjaard sur ses talons, Wildekat suivit Rohel de près dans la nuit noire. Ses yeux se réhabituèrent doucement à la pénombre, qui semblait encore plus noire après la lumière de la taverne du Lys. Port-Louis était visiblement encore endormie, mais seulement visiblement, car Wildekat sentait l'odeur de la peur autour d'elle, l'odeur de l'ennemi. D'ici quelques minutes, le feu aurait pris et les habitants seraient démunis face aux pirates. Elle hâta le pas, faisant attention de ne pas faire de bruit sur les pavés. La surprise devait être leur meilleur atout dans ce conflit qui s'annoncait.
Rohel lui fit signe d'entrer à la Fleur Bleue une fois qu'il eut vérifié que les pirates n'y étaient pas encore. Dès leur arrivée, les femmes tournèrent les yeux vers Wildekat. L'une d'elles s'approcha et commença à se presser contre elle en minaudant. Wildekat fit quelques pas en arrière, et Rohel leur expliqua rapidement que ni elle ni lui n'était là pour "consommer". Il leur chuchotta quelques ordres, et les filles acquiéscèrent, l'air quelque peu effrayées.
Wildekat s'approcha de Rohel
"Ils vont venir, j'en suis sure. Cachons-nous et prenons-les par surprise".
Rohel se trouva une cache derrière une porte, et Wildekat se plaça en face, derrière un canapé, alors que Tjaard grimpait déjà en haut d'une poutre, tapis dans l'ombre, juste au-dessus de la salle.
Ils n'eurent pas besoin d'attendre bien longtemps. Un pirate de grande stature défonça la porte, et à la vue des filles de joie qui s'offraient devant lui, se mit à rire grassement. Dans un Français plus que moyen, il gueula "Haaaaaa! les filles! Si vous êtes gentilles avec moi, je vous laisserai la vie sauve... sinon, j'aurais pas d'pitié! Ha ha ha ha haaaaaar! Un deuxième pirate, plus petit et plus trappu, entra derrière le premier, et montra ses chicots et riant tout comme le premier. Ils avaient l'air bien heureux de leur trouvaille.
Wildekat respira lentement, et son regard croisa celui de Rohel. Elle fit un mouvement imperceptible de la tête et tous deux étaient prêts à attaquer. La féline se leva d'un coup face aux pirates et lança son poignard en direction du premier pirate. Le poignard tourna dans les airs et vint, dans un craquement sourd, se loger en plein milieu du front du pirate. Ce dernier, les yeux grands ouverts, tomba à genoux sur le sol, mort. Pendant ce temps, Rohel avait déjà pris le deuxieme pirate par surprise et l'odeur de la poudre se répandait déjà dans le salon de la Fleur Bleue, alors que le pirate s'écroulait face contre terre sur le premier.
Le sourire de Wildekat s'éteignit dès qu'elle entendit des rumeurs au-dehors. Les pirates avaient certaiement entendu le coup de feu.
"Cache-toi, vite!"
Mais il était trop tard. Deux pirates étaient entrés, et se jettaient sur Rohel et Wildekat, alors que les filles de joie se mettaient à hurler comme les poules lorsqu'un chat entre dans leur poulailler.
Rohel n'avait pas eu le temps de recharger son pistolet, et avait sorti sa lame pour se battre contre le pirate. L'autre avait pris Wildekat pour cible, et cette dernière se battait contre lui avec son sabre, essayant d'éviter les femmes qui couraient dans tous les sens, affolées. Le pirate, lui, avait beaucoup moins de scrupules et en avait déjà bléssé deux lorsque Wildekat, voulant en éviter une autre avec son sabre, trébucha sur le pied d'une femme et tomba sur le sol, lachant son sabre ce faisant.
Le pirate s'approcha d'elle, le regard mauvais et le sourire aux lèvres, levant son épée, prêt à embrocher la jeune Hollandaise, lorsqu'un grognement rauque se fit entendre juste au-dessus d'elle. Le pirate eut à peine le temps de lever les yeux que déjà Tjaard était sur lui, toutes griffes plantées sur ses épaules, et les crocs déchiquetant son visage. Les hurlements de l'homme auraient glacé le sang de Wildekat si il n'avait pas été à deux doigts de la tuer quelques secondes plus tôt. Elle se releva en un éclair, atrappa son sabre, et le plongea dans le ventre du pirate en hurlant. Ce dernier s'écrasa au sol alors que Tjaard lui arrachait le cuir chevelu.
Wildekat vit que Rohel venait lui aussi de se débarasser de son pirate, et lui sourit en voyant qu'il était indemne.
"Rohel, il faut dire aux femmes de se mettre à l'abri! Vite!"
Tout en disant cela, elle se faufila vers l'entrée pour voir ce qui se passait dehors et voir si d'autres pirates arrivaient. | |
| | | Amandine
Nombre de messages : 103 Date d'inscription : 17/08/2009
| Sujet: Re: Inauguration Mer 30 Déc - 17:11 | |
| "Hahaha c'est peine perdue ! Je l'ai blessée à mort, et vous n'allez pas tarder à la rejoindre dans l'au-delà !"
Je jurais, ce vilain était revenu. Il ne fallait pas poser Poppéa, sinon tout serait perdu. Je courais encore plus vite, bien que l'envie de lui infliger une sévère correction me rongeait.
Lagardère tambourina sur la porte de l'hôpital, et finalement, on nous ouvrît. Nous nous engouffrâmes à l'intérieur, jetant un coup d'œil derrière moi je vis le Pirate prendre la fuite. Un ricanement mauvais sortit de ma gorge je lui hurlais :
"Pleutre !"
Puis nous posâmes Poppéa sur un lit, les infirmières s'affairaient déjà autour d'elle.
"Mais non, n'appuyez pas là vous allez lui faire mal ... -Mademoiselle, vous allez gêner l'opération, il faudrait que vous sortiez. -Mais enfin, il faut bien que je reste là, je suis médecin ! Je suis son amie ! Elle a besoin de moi ! -Mademoiselle, je suis sûre que Port-Louis a plus besoin de vous"
J'étouffais un cri de rage et sortais. Je n'osais me l'avouer, mais j'avais peur pour Poppéa. Je marchais à travers les rues, regagnant le Lys où je pensais qu'on me dirait quoi faire le temps de cette soirée. Je ne savais pas si Lagardère me suivait ou s'il veillait Poppéa. Les infirmières auraient certainement acceptées qu'il reste, il pouvait les aider en restant calme. Pas comme moi.
"Alors ma jolie, on se balade seule dans les rues la nuit ?"
Je me retournais d'un coup, plongée dans mes pensées je n'avais pas entendu le Pirate derrière moi. Je me giflais mentalement d'avoir fait preuve de si peu d'attention. J'avais encore mon bistouri à la main et le lui lançait au visage, rapidement. L'objet le toucha à la joue et l'entailla légèrement. Il poussa un cri de rage et se jeta sur moi.
"Mais c'est qu'elle veut se battre la fille ! Je vais t'apprendre les bonnes manières !"
Je l'esquivais et sortis mon coutelas, c'est là que je le détaillais mieux. Il avait une barbe naissante et il lui manquait une dent, il suait la crasse et puais. Il attaqua à nouveau, me forçant à reculer. Je me trouvais devant la boutique du marchand de fruits et légumes, des cageots étaient empilés près de moi. C'est là que je vis qu'il n'était pas seul, un deuxième Pirate était à sa gauche, il attaqua lui aussi. Je pris un cageot dans une main et lui lançais au visage, pour le destabiliser. Il atteint sa bouche et sa lèvre inférieuse se fendit. Je paraîs le premier et entendis le juron du second Pirate.
"Petite putain ! Pour la peine, tu vas voir ce qu'est un homme !"
Je sautais sur le côté, pour éviter les attaques jointes des deux Pirates. Face à un Pirate, j'aurais eu une chance mais face à deux Pirates, je n'avais qu'une très mince. Il serait temps d'appeler à l'aide, mais j'eûs un sursaut d'orgueil et je ne le fis pas. Après une consultation du regard, les deux Pirates passèrent à ma gauche et à ma droite, je reculais très lentement. Je savais que sur le mur de derrière la boutique poussait du lierre, si j'arrivais à l'atteindre je pourrais m'échapper par le toit. Je reculais encore, eux s'approchaient, et je vis leurs sourires. Un sourire de victoire. C'est là que je compris mon erreur. Je n'eûs pas le temps de me retourner, des bras se refermèrent autour de moi.
"C'est fini ma caille, t'es à nous maintenant"
Je ne réfléchis plus, oubliais mon honneur et hurlais.
"AU SECOOOOUUUUUUURS" | |
| | | Massam Admin
Nombre de messages : 1876 Age : 48 Localisation : Tours Date d'inscription : 04/01/2007
| Sujet: Re: Inauguration Mer 30 Déc - 18:48 | |
| Les groupes sortaient de la taverne du Lys. Amandine et Laga d'un côté, portant Poppea, Rohel, avec Wildekat et Tjaard, vers la Fleur Bleue, Cactus et son groupe vers la Maison France. Avec mes compères, je décidai de passer par la boutique de Paul Austïère, et de nous diriger vers les docks. S'ils étaient arrivés en masse, les docks risquaient d'être surchargés.
Les rues étaient sombres. J'ouvrais la marche avec notre nouveau général, Usop. - Baptême du feu, général, lui murumurais-je. - Comme pour toi, Capitaine ! Répondis t-il. Clémente et Chenzu restaient en arrière. Quelques coups de feu... - Sniper ! - A couvert !
Derrière les cagettes des docks, 3 pirates allumaient tout ceux qui se passaient, des habitants de Port-Louis, certains n'ayant pas le temps de comprendre ce qui leur arrivaient. - Bordel, des snipers, tout ce que j'aime. C'est pas avec ma bombarde que je vais les dégommer, dis-je.
D'un coup, des cris retentirent vers le nord... La fleur bleue, dit Clémente. Ils étaient partout... La voix d'Amandine criant au secours se faisait entendre vers l'est. Sainte-Catherine... - Si Amandine crie, c'est que ça va mal. Usop, dirige ce groupe et matez-moi ces snipers. - Et toi ? - Je reviens.
Je courus vers les cris. Amandine, Poppea. Tout se mélangeait. Je courais entre l'auberge et le marchand d'armes et je vis ce que je redoutais. Amandine était en difficulté. Trois pirates la rouaient de coups. - RAAAAAAAHHHHHHHHHHHHRGGGGGGHHHHHHHHH !
Je fondis sur eux telle une furie, mon sabre à la main, poussant un cri d'une rage presque inhumaine ! Les pirates furent surpris par l'impact, trop occupés qu'ils étaient à humilier Amandine, recroquevillée a sol. Ma fureur était telle que la précision me manqua. Je repoussai deux pirates, mais n'en blessa qu'un, qui s'enfuit comme un malpropre. Les deux autres semblaient sonnés, mais prêts à en découdre. Tout se suite, je relevai Amandine. Du sang perlait sur sa bouche et coulait de son arcade droite. Les salauds... Un regard me suffit pour comprendre qu'elle aussi était en colère et prête à se battre.
Alors, tel un duo magnifique la lutte au sabre s'engagea, face à ces deux solides gaillards. Le combat était égal mais notre fureur nous aidait à les repousser. Le combat se déplaçait, nous étions à la porte de l'auberge de Port-Louis. Les pirates décidèrent de s'y cacher.
Nous entrions alors qu'un autre gaillard semblait descendre de chez Clarisse. Il sortit son pistolet immédiatement. Nous sautâmes derrière le comptoir et attendîmes qu'il doivent recharger. Les coups cessèrent et nous bondîmes ensembles, pour lui planter nos sabres respectifs dans le cœur ! Malgré le contexte, nous ne pûmes retenir un sourire ! Les deux autres sortirent de leur cachette à ce moment là et le combat reprit ! Mais il s'étaient coincés entre le mur et le bar. Ils n'avaient pas assez de place pour manœuvrer ! Chacun le sien, le sang coula... Victoire !
- Tu vas bien, demandais-je. - Ça ira, dit-elle, simplement, s'essuyant le sang sur son visage. - Poppea ? - En sûreté, à Sainte-Catherine, avec Laga. Les soeurs m'ont viré ! Je souris. - Bon, faut retourner vers les docks, Usop doit avoir besoin d'aide ! Au fait Henri n'était plus avec vous ? - Non, dans la pagaille, je ne sais pas ce qu'il est devenu. - On verra ça plus tard. Allons-y !
Tous les deux, nous nous faufilâmes dans les rues sombres pour rejoindre Usop sur les docks, ou des coups de feux se faisaient entendre...
Dernière édition par Massam le Jeu 31 Déc - 1:06, édité 2 fois | |
| | | Kristal
Nombre de messages : 907 Age : 52 Localisation : 91 Date d'inscription : 18/12/2007
| Sujet: Re: Inauguration Mer 30 Déc - 20:38 | |
| Nous étions seuls à présent dans la taverne, je ne devais pas perdre plus de temps.
Sea, le devoir m'appelle, je dois rejoindre mes frères et sœurs. Je te laisse, mais j'espère te revoir très rapidement, tu seras toujours le bienvenu ici.
Je lui déposais un baiser sur sa joue et me dirigea vers la porte pour attraper mon équipement.
Zut ! avec cette robe et ses chaussures, c'est pas l'idéal. Employons les grands moyens !
J'arrachais avec mes dents ma robe à la hauteur de mes cuisses et envoya valdinguer mes chaussures à talon dans la salle. Une fois mon sabre en main ainsi que mon arme à feu, je courus pieds nus vers les escaliers et monta quatre à quatre les marches jusqu'au toit du bâtiment. Mon instinct de louve reprit le dessus, le souffle saccadé, je m'accroupis et observa tout Port Louis à l'affut du moindre bruit, du moindre mouvement.
Mes yeux s'habituèrent à l'obscurité et je pus discerner une ombre non loin du bâtiment de la Fleur Bleue.
Non !!!!!!Alex !!!!!!!!!!Punaise!! c'est pas là !
Il fallait que j'arrive à la rejoindre, je pris mon élan et sauta sur le toit de l'autre côté. Alors qu'elle avait la main sur la porte, un pirate surgit de nulle part et se pointa juste derrière elle.
Alex ! Attention ! derrière toi ! criais je
L'instant d'après, j'atterris lourdement sur le pirate et nous roulâmes tous les deux au sol. S'en suivit un lourd combat. Je peinais à prendre le dessus, il me rouait de coups sur tout le corps et sa lame s'enfonça dans mon bras. Alex vint à mon secours, mais celui ci s'acharnait maintenant sur elle. Moi, recroquevillée de douleur, je regardais sans pouvoir l'aider.
non ! non ! je ne pouvais pas la laisser mourir sous mes yeux, alors avec un dernier effort me faisant hurler, je réussis à dégainer mon arme et pointa mon objectif du mieux que je pouvais faire.
L'instant d'après, le pirate gisait mort,une balle dans la tête. Épuisée par le combat et sans savoir si mon amie était encore en vie, je m'écroulais au sol. | |
| | | Henri d'Avron
Nombre de messages : 801 Age : 52 Date d'inscription : 09/03/2007
| Sujet: Re: Inauguration Mer 30 Déc - 21:45 | |
| Henri sortit rapidement. Il prit la direction de l'Eglise de Port-Louis. Là il savait qu'il trouverait des pirates attirés par l'or de ciboires et autres croix. Il passait à portée de l'hôpital quand il entendit une voix.
"je l'ai blessé à mort..."
Le reste se perdit dans un brouillard rouge. Henri était fou de rage et courait à perdre halène. Soudain il entendit une volée de mousquet. Claquement de bottes sur la pavé, un homme approchait à grand pas. Il se mit au milieu de la ruelle, serrant son sabre dans les mains. Il n'attendit pas longtemps pour voir apparaître un homme sale. Il leva son arme. L'homme stoppa et un sourire malsain apparut sur son visage.
" Monsieur d'Avron. je crois que votre route se terminera ce soir."
L'homme dégaina son arme. Henri se rua sur lui. L'homme fit un pas de coté Henri emporté par son élan ne put que croiser le fer sans toucher le forban qui rit de plus belle.
" Vous n'êtes pas un homme de combat. je vais vous ratatiner."
Henri ferma les yeux. Cherchant un peu de calme en lui. Le pirate se jeta à l'assaut. Henri n'attendait que cela. Soudain il se baissa, laissant venir le flibustier à lui. Dans un cri il bascula par dessus le corps d'Henri qui se redressant soudain lui planta la pointe de son sabre sous le menton. Un craquement un râle et puis plus rien. La pointe ressortait maintenant au sommet du crane.
"Voila pour Poppea."
Henri retira sa lame du corps sans vie et se remit à courir vers l'église en feu. Arriver sur le parvis il vit deux pirates les bras chargée d'objets sacrés sortir de la nef. Sans plus attendre il fonça. le premier lacha son butin portant les mains à son ventre d'où sortait une pointe rouge. Deja le second se précipitait vers Henri. Il allait se remettre en garde quand il vit trois autres malfrats sortir de Sainte Croix. La nuit serait longue.
Henri cria.
"Par ici. La garde, vite à Sainte Croix. Pour le Roy".
Il se prépara à l'assaut. | |
| | | Poppea, fleur du Lys
Nombre de messages : 718 Age : 45 Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Inauguration Mer 30 Déc - 21:56 | |
| Lagardère et Amandine avait fait boire des calmants à Poppea. Son esprit était alors confus, elle sentait son corps flotter. Tout était devenu léger, les sons étaient lointain, son corps ne lui appartenait plus. Poppea pensait qu'elle était morte car elle ne ressentait plus rien, plus de peurs, plus de mal, plus de cris. Elle sentit qu'on la souleva, ce qui lui arracha un cri, ce cri la ramena à la réalité, elle n'était pas morte, pas encore. Poppea sentait que le vent sur son visage brulant, on l'amenait donc à Sainte Catherine. C'est alors qu'elle entendit un cri déchiré la nuit, elle pensa aussitôt à Henri, les larmes lui montaient aux yeux sachant la peine qu'elle venait malgré elle de lui faire. Elle pensa aussi à ses amis qui étaient parti au combat. Combien d'entre eux allait revenir vivant, combien serait blessé? La Haine envahie son esprit. Pourquoi ce soir? Ce devait être une belle soirée, la fête du capitaine, les retrouvailles de bien des amis et l'amour aussi. Poppea avait mis si longtemps à affronter ses peurs et ses doutes vis à vis d'Henri. Elle espérait juste qu'il la regarde, et ils s'étaient embrassés. Le souvenir de ce baiser la raccrochait à la vie, elle s'y tenait comme à un fil teigneux. Perdue dans ses pensées, la gorge nouée, elle entendit une voix, celle du pirate qui l'avait poignardée. La douleur se fit plus vive et tout s'accéléra. Une porte s' ouvrit, des coups de feu retentirent, et soudain la clarté. Elle était arrivée. Amandine tenait la main de Poppea, et la sentit s'échapper. -Non, Non, ne part pas. Poppea pensait crier mais aucun son de sortait de sa bouche. Une larme coulait le long de sa joue, elle ne voulais pas voir son amie sortir de cette salle, dehors elle ne serait plus à l'abri. -Lagardère, tu es toujours là? ne me laisse pas, je ne veux pas mourir seule.
Lagardère s'était rapproché de la bouche de Poppea pour l'entendre. -Tu ne mourras pas, pas toi, pas ce soir! Tu m'entends, il faut te battre! -Laga... Tu diras... à Henri... Promet moi...Tu lui diras...
Poppea n'avait plus de force, elle avait lutter tant qu'elle avait pu pour se maintenir éveillée, mais elle ne pouvait plus, c'était trop dur. Puis elle s'évanouit. | |
| | | sealover
Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 26/12/2009
| Sujet: Re: Inauguration Jeu 31 Déc - 2:50 | |
| je la regardais partir au combat et biensur je savais ce qu'elle risquait... Seul dans les lieux je ne savais que faire... Soudain une douleur parcourait mon corps... je ne savais pas ce qu'il se passait mais je compris qu'il était arrivé quelque chose à kristal...
Je sortais du bâtiment.. ha oui ici c'était port louis... je ne connaissais pas aussi bien les rues qu'à NK.
Par ou aller... tant pis suit ton instinct... il y a des bruits de combats partout...
Au détour d'une rue, je voyais le cadavre d'un pirate... puis un autre et encore un aut... non ce n'était pas un pirates mais bien deux français qui était au sol...
Je me dirigeais vers le premier... la première...
Hé toi Al... dju je ne me souviens plus de ton nom Alex... Tu vas bien? Oui, grâce à kristal elle a tué mon assaillant Et ou est-elle maintenant? Là
Elle me montrait un corps inanimé sur le sol... Kristal était inconsciente sur le sol, le bras en sang.
Kristal... Dis moi quelque chose...
Ni une ni deux, je la pris dans mes bras afin de la reconduire à la taverne pour la soigner...
Alex reviens avec nous te reposer à la taverne et j'en profiterai pour te soigner... Si tu as du mal à marcher, prends appui sur moi. | |
| | | Lagardère
Nombre de messages : 697 Age : 47 Localisation : Liège Date d'inscription : 07/12/2008
| Sujet: Re: Inauguration Jeu 31 Déc - 14:18 | |
| Nous entrâmes dans Ste-Catherine. Notre arrivée avait fait grand bruit. Je connaissais bien les lieux pour y professer, de sorte que nous ne perdîmes pas de temps pour conduire Poppea en salle d'opération. Elle semblait calme, elle avait pris conscience de notre entrée à l'hôpital. Je laissai le soin aux infirmières d'allonger Poppea sur la table, le temps d'enfiler une blouse appropriée et de préparer l'opération avec mon assistant. Amandine aidait à la manœuvre, mais elle était manifestement trop nerveuse et les infirmières lui dirent poliment de s'écarter. Elle se rua dehors, elle avait besoin de combattre.
Je m'approchai de Poppea, et lui pris la main. Elle faiblissait. Je m'approchai pour entendre :
-Lagardère, tu es toujours là? ne me laisse pas, je ne veux pas mourir seule. -Tu ne mourras pas, pas toi, pas ce soir! Tu m'entends, il faut te battre! -Laga... Tu diras... à Henri... Promet moi...Tu lui diras...
Puis elle s'évanouit. C'était inévitable, elle avait perdu beaucoup de sang. Il fallait à tout prix juguler l'hémorragie pour la mettre hors de danger. L'équipe était rompue à ce genre d'exercice. Les instruments avaient été stérilisés dès notre entrée, et par des gestes précis mon assistant et moi couturâmes les tissus transpercés par le sabre de ce fieffé pirate. La blessure était sérieuse, mais aucun organe vital n'avait été touché.
Pourvu qu'il paie la monnaie de sa pièce ce chien !
Me surpris-je à dire. Après une bonne heure, l'opération se termina. C'était un succès. Il fallait maintenant à Poppea beaucoup de repos et d'attention, elle était terriblement fragile. Je pris des dispositions pour qu'elle soit conduite dans une chambre personnelle d'une aile isolée, à l'abri des autres malades.
Juste avant son transfert, je lui apposai un baiser sur le front et lui dit doucement :
- Tu es hors de danger maintenant, garde espoir ! Henri va revenir te veiller, tu guériras vite. L'amour donne des ailes !
J'espérai qu'elle m'avait entendu, ne fut-ce que dans son subconscient. Puis, d'un signe, j'ordonnai aux brancardiers de la conduire à sa chambre et la regardai partir.
- Doc ! On a besoin de vous ici ! Dépêchez-vous !!
L'infirmière en chef me sortit de ma rêverie. Les admissions étaient nombreuses, les pirates mettant en pièces les malheureux soldats du Roy. Je réajustai ma blouse, remontai mes manches et me remis au travail.
| |
| | | Kristal
Nombre de messages : 907 Age : 52 Localisation : 91 Date d'inscription : 18/12/2007
| Sujet: Re: Inauguration Jeu 31 Déc - 15:08 | |
| A demi inconsciente, je sentais que quelqu'un me portait pour m'emmener je ne sais où. Surement un de ces gros bourrins de pirates qui voulaient me garder pour leurs desserts. Retrouvant un peu de force malgrè tout et tout en restant la plus discréte possible, je descendis ma main le long de mon corps pour attraper mon petit couteau que je garde toujours précieusement sur moi. Je l'empoigna fermement, attendant le bon moment pour planter ce gros porc.
Les pas de l'homme ralentirent, je l'entendais parler vaguement, mais ne réussit pas à comprendre le moindre mot.
Attends mon coco, tu vas pas t'en sortir comme ça.
D'un coup je lui planta le couteau dans la cuisse, il hurla de douleur et me lâcha aussitôt. Je tombais lourdement sur le sol, rajoutant à ma douleur.
Même si je m'en sors pas vivante, tu auras au moins un souvenir de moi !
Je rampais vers lui pour voir son visage et essayais de le finir.
Allez ! ais le courage de te retourner sale pourri ! Pourquoi tu dis rien ? | |
| | | Clémente
Nombre de messages : 198 Date d'inscription : 14/09/2009
| Sujet: Re: Inauguration Jeu 31 Déc - 16:31 | |
| C'était la panique dans l'esprit de Clémente. Les nombreuses coupes de champagne ne l'avaient pas empechée de danser avec Cactus, mais elles étaient un plus grand obstacle à la reflexion. Elle tituba quand Cactus la lacha pour accompagner Massam et les autres, et ce fut d'un air bougon qu'elle les suivit. Pourquoi criaient-ils tous ? Pourquoi cette dispersion ? Elle qui croyait être ici pour danser, avait-elle sauté une ligne dans le programme de l'invitation ? Une attraction dont elle n'aurait pas eu connaissance ? Personne ne semblait disposé à l'informer de la situation, ce qui ne fit qu'aggraver sa bouderie.
Un cri, d'horreur ou de douleur, lui arracha un frisson, et habilla son visage d'effroi. L'heure n'était peut-être plus à la fête finalement... La vue du sang sur le sol la ramena à la réalité. Il s'était passé quelque chose. Quelque chose de grave. Mais quoi ?
Dans la panique, elle entendit le mot "pirates". Mon dieu... Avaient-ils décidés d'envahir Port Louis pile le soir où tout le monde faisait la fête ?
Clémente cherchait à faire fonctionner son cerveau à vive allure. Que pouvait-elle bien faire ? Combattre ? Elle serait bien plus utile à soigner les blessés. Le nombre de fois où elle s'était blessée toute seule en essayant de se battre suffisait à la refroidir.
Massam lui donna l'ordre de le suivre, et elle fut soulagée qu'on prenne une décisions à sa place. Elle ne pouvait se résoudre à attendre au chaud pendant que les autres défendaient la ville de toute façon. Discretement, elle souleva sa robe et prit son coutelas bloqué dans la jarretière, y mettant à la place une fiole d'alcool et un mouchoir. Massam et Usopp étaient des combattants averés, mais s'ils venaient à échouer, elle pourrait tenter un combat du désespoir, ou intervenir rapidement pour bloquer une émorragie.
Un cri semblant venir de la fleur bleue interrompit leur progression sous les coups de feu. Massam s'empressa de rejoindre Amandine.
Puis :
"Par ici. La garde, vite à Sainte Croix. Pour le Roy".
Une voix, en direction de l'église. Perturbée, Clémente stoppa net et tourna la tête. Quand elle regarda à nouveau devant elle, elle avait perdu le groupe. Avançant à taton, elle trébucha à terre. Elle n'eut pas le temps de réaliser, qu'un pirate était déjà presque allongé sur elle, glissant sa main sous la robe. L'occasion était trop belle, elle s'était isolée des autres, dans un coin sombre, et cela semblait exciter le larron. Elle avait beau lutter, l'agresseur était bien trop fort, et accentuait sa prise à mesure qu'elle gigottait. Elle tenta le tout pour le tout :
"Ohla, mon grand. Tu as l'avantage de la force, mais je connais l'anatomie masculine mieux que personne. Une erreur de ta part, et tu regreteras nos ébats."
Le pirate lacha un rire gras, apparement convaincu de ne jamais faire d'erreur. Il enfonça sa tête dans sa poitrine, maintenant fermement ses poignets au sol d'une main, l'autre sous la robe. Clémente avisait avec desespoir son coutelas, posé à quelques centimetres à peine. | |
| | | Alex
Nombre de messages : 263 Date d'inscription : 16/12/2007
| Sujet: Re: Inauguration Jeu 31 Déc - 17:11 | |
| Les groupes étant formés je me retrouvais avec mon amie, d’un élan je sortis la première lorsque je me rendis compte trop tard que j'avais pris la mauvaise direction.
Je m’arrêtais devant le bâtiment de la Fleur bleue quand soudain j'entendis un cri Attentionnn, derrière toi !!!!!!!! Je vis Kristal tomber sur le pirate et un combat féroce s’engagea, je ne vis pas de suite qu'elle était blessée mais je n'hésita pas à foncer la rejoindre pour venir à bout de ce pirate. Quelques minutes après, alors qu'il était sur moi en train de m'étouffer, j'entendis une détonation. Blessée moi-même et à bout de souflle, je sentie une présence. Je repris mes esprits, prête à affronter une nouvelle attaque mais je reconnus Sealover.
C’est toi !
Après s'être assuré que je pouvais tenir debout, il me demanda de le suivre et porta mon amie insconciente.
C’est bon je te suis, déjà que tu porte kristal mais ne va pas trop vite il m’est difficile de courir
A ma grande stupeur je la vis lever son couteau sur sealover, je bondis pour arrêter son geste
Trop tard...Un cri de douleur retentit
Kristal…..Kristal ce n’était pas un pirate mais sea que tu viens de planter !
Mon dieu comment j’allais faire ! je ne pouvais pas les porter tous les deux
bon...ne panique pas me dis je
Sea ….sea...ça va ? Attends je fais te faire un bandage pour arrêter l’hémorragie. Tu pourras marcher après ?
Puis j’allais vers mon amie lui parlais doucement Toi ….range moi tes armes, là tu deviens trop dangereuse. | |
| | | sealover
Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 26/12/2009
| Sujet: Re: Inauguration Jeu 31 Déc - 20:55 | |
| Un douleur... Un cri... Un genou au sol...
Je ne comprenais pas directement ce qu'il venait de m'arriver, mais je voyais Kristal par terre et ma cuisse avec un couteau planté dedans... Je ne pouvais pas rester comme ca... ma main empoignait le couteau et l'arrachait hors de ma cuisse... Le sang coulait mais Alex se précipita sur moi pour mettre un bandage de fortune...
Je ne pouvais pas rester la... Je me redressais... Au premier pas un douleur se diffusa dans ma jambe et je ne pu m'empêcher de boiter
Je me penchais alors sur Kristal, le couteau à la main....
Je te reconnais bien la... toujours aussi tenace... Prête au combat jusqu'au dernier regain d'énergie
Je la reprenais dans mes bras et continuait notre route vers la taverne
Alex prends appui sur mon épaule je t'en prie | |
| | | Amandine
Nombre de messages : 103 Date d'inscription : 17/08/2009
| Sujet: Re: Inauguration Ven 1 Jan - 22:02 | |
| Je suivais Massam dans le dédalle de rue de Port-Louis et épongeais le sang qui coulait sur mon visage. Je voyais bien que j’allais survivre, je connaissais mon métier, mais le risque qu’il y est une hémorragie subsistait, et cela me rendait nerveuse.
J’avais infligé une belle correction à ces voyous, et j’en étais fière. Mais sans Massam, je ne serais peut-être plus en vie, et ces Pirates auraient joués avec mon corps, j’en étais certaine. Aussi je décidais de briser mes coutumes et arrêtais Massam en pleine course en le prenant par le coude. Je le regardais droit dans les yeux et lui chuchotais :
« Merci »
Puis j’entendis les paroles d’une fille non loin dans les rues, et cette voix me dit quelque chose. Le ricanement d’un Pirate suivît.
Je fis signe à Massam d’aller voir la situation aux docks, car on entendait toujours des coups de feu et me rendis près de l’endroit d’où provenait le dialogue.
Je vis deux corps l’un sur l’autre. Je ne pensais pas qu’un couple se laisserait aller dans les rues ce soir, surtout après ce que j’avais entendu. J’approchais donc doucement et reconnus Clémente en-dessous du Pirate.
Le Pirate ne m’avait pas entendu arriver, il était trop occupé à dévêtir la demoiselle. Aussi, je sortais lentement mon pistolet et poser le canon sur l’arrière de son crâne.
« Lâche-la »
Il arrêta de bouger immédiatement.
« Recule »
Il se leva lentement, mais tout cela était très facile, trop facile. Un Pirate ne se rendait pas aussi facilement.
Mon regard rivait sur lui et le canon de mon arme aussi, je m’approchais de Clémente et lui tendis ma main.
« Sauver une demoiselle en détresse … Ce n’est pas à moi de faire ça, normalement. Je suis sûre que tu aurais préféré un grand gaillard bien bâti, je me trompe ? »
Un sourire se peint sur mon visage, tandis que je reportais mon attention sur le Pirate. Je ne me décidais toujours pas à appuyer sur la gâchette, abattre un homme était une chose, le faire alors qu’il ne pouvait pas se défendre en était une autre.
« Une fille … T’oseras jamais me tuer … Une fille … Une femelette ouais. Retourne à ton linge, la putain »
J’ignorais royalement ses paroles, ce n’était pas la première fois qu’on me lançait de tels propos, et certainement pas la dernière. Tout cela était fait pour me déstabiliser.
Mais je ne me décidais toujours pas à le tuer.
Un rapide coup d’œil sur Clémente me décida. Ses vêtements étaient en loques, elle était décoiffée et n’avait pas une mine des plus parfaites. Mon avis sur la bêtise des hommes me décida. J’appuyais.
Le corps émît un bruit sourd en tombant. | |
| | | Noudwi
Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 20/12/2009
| Sujet: Re: Inauguration Ven 1 Jan - 22:33 | |
| Après le malentendu vis à vis du lynx, Noudwi n'eut pas le temps de s'excuser qu'il vit Wildekat repartir très vite parler à Rohel. Le loup se redressa et rejoignit alors Luun, au bar prendre une coupe de champagne, non sans lui lâcher avec un sourire :
-Ce n'était pas pour moi que je m'inquiétais...
Puis il se dit qu'il devrait aller saluer Sealover et lui demander des nouvelles de sa femme quand le chaos se mit à régner. Poppea entra, la robe maculée de sang, les gens s'agitèrent et les convives se transformèrent très vite en soldats sur le pied de guerre.
Noudwi porta une nouvelle fois sa main à sa ceinture, et leva les yeux au ciel en réalisant, encore, qu'il n'avait toujours pas emmené ses armes à la fête.
Un homme grand et chauve donna des ordres à tous le monde et c'est à ce moment seulement que le loup comprit qui était le nouveau chef de meute du Lys. C'est aussi à ce moment là qu'il comprit qu'il était compétent...
Il suivit les consignes sans rechigner, n'étant pas chez lui il se voyait mal discuter les ordres. Il partit donc de son coté en direction de la maison du Lys avec Luun et Cactus, ce dernier lui demandant s'il allait s'en sortir sans armes. Noudwi lui offrit un regard malicieux et ouvrit grand la bouche tout en ramenant sa main au même niveau, dévoilant ainsi ses dents et ses griffes acérées.
-Mes armes les plus dangereuses je les ai toujours avec moi...
Ils arrivèrent ainsi aux portes de la grande bâtisse, et y découvrirent que déjà trois pirates essayaient de les défoncer. Ces derniers aperçurent les nouveaux arrivant et s'en approchèrent parés au combat. Comme un seul homme, chacun face à un adversaire, Cactus sorti son sabre, Luun brandit sa rapière et Noudwi se laissa tomber sur ses mains pour être à 4 pattes.
Il savait pertinemment que cette position décontenançait ses adversaires, ces derniers n'ayant pas l'habitude d'affronter un ennemi sous la ceinture. Cela ne parut pourtant pas gêner le pirate.
-Hahaha ! Viens par là sac à puces, tu feras une jolie descente de lit !
Il leva son arme et l'abattit sur Noudwi qui leva son bras à sa rencontre. Mais celui du pirate se retrouva trop tendu et en fin de course quand il atteignit le loup, qui n'eut du coup aucun mal à dévier la lame avec son bracelet en ferraille. Le pirate se retrouva ainsi exposé un instant les bras écartés, et dans un grondement, Noudwi lui bondit dessus pour le renverser. Cette fois contrairement à ce qu'il s'était passé une heure auparant face au lynx, le loup n'avait pas d'élan, et aucun respect pour sa proie, il n'y eut pas de roulé boulé, et le bandeau noir n'avait pas touché le sol que déjà Noudwi lui mordait la gorge au niveau de la jugulaire. D'un coup sec de la tête il arracha un morceau de chair, et se redressa du corps mourrant qui se vidait de son sang.
Quelques mètres plus loin, Luun en finissait également avec son adversaire. Vif et précis, il échangeait les passes d'arme avec souplesse, comme s'il était de nouveau sur la piste de danse. En réalité il était évident qu'il jouait avec son "cavalier", certainement pour le fatiguer... ou pour l'énerver. Car à bout de patience, le pirate finit par foncer sur lui sans retenue, arme en avant, sans aucune subtilité, et fut accuillit avec la pointe de la rapière plantée directement dans le coeur.
Cactus quant à lui était toujours face à son ennemi. Le pirate voyant le françait tanguer et largement imbibé d'alcool se mit à rire et le sous-estima. Ce fut sa dernière erreur car Cactus avait de toute évidence autant l'habitude de combattre enivré que sobre... si ce n'était plus. Le bandeau noir eut le temps de tenter deux attaques, qui ne rencontrèrent que du vent, Cactus esquivant dans des positions farfelues d'équilibre précaire qu'on ne saurait soupçonner chez un pilier de comptoir. Puis d'un coup de sabre puissant il cassa en deux la lame de l'adversaire. Celui ci pris de panique tenta de sortir son tromblon, mais Cactus d'une frappe encore plus puissante que la précédente planta la tranche de son sabre dans le ventre du pirate, le coupant presque en deux.
Le combat ainsi terminé, Noudwi se redressa.
-Pirates de pacotille, ça ne vaut pas la confrérie.
Il pris le coutelas sur le cadavre de son adversaire, et fit une moue déçue en constatant la mauvaise qualité de la lame avant de le mettre à sa ceinture. Puis il Pris deux pistolets chargés, celui de son adversaire, et de celui de Cactus, et les examina minutieusement. Il attacha l'un à sa ceinture et garda l'autre dans sa main. Luun quant à lui sortait sa rapière du coeur de son enemi et en essuyait la lame tout en regardant vers l'horison.
-On de la compagnie...
En effet, à cinquante mètre de là, une bande de pirates attirés par le bruit se dirigeait vers eux, visiblement énervés de ce qui était arrivé à leurs camarades et bien décidés à verser le sang pour les venger. Les trois défenseurs se redressèrent et se préparèrent à les recevoir. A vue de nez il y avait facilement trois ou quatre bandeaux noirs... pour chacun. Noudwi, les regarda de l'oeil avide et affamé des prédateurs, et ne put s'empêcher d'afficher un large sourire.
-Là ça commence à devenir équitable... | |
| | | Clémente
Nombre de messages : 198 Date d'inscription : 14/09/2009
| Sujet: Re: Inauguration Ven 1 Jan - 22:41 | |
| Clémente sursauta quand le coup de feu retentit. Elle ne s'attendait pas à ce qu'Amandine ait le cran d'abattre le pirate. Elle se pencha au dessus de lui, un sourire cruel se dessina sur son visage en l'entendant gargouiller. Il n'était pas encore mort, et elle prit un plaisir pervers en constatant que son agonie serait sûrement longue et douloureuse. Elle lui tapota la joue avec dédain et chuchota :
" Elle t'a appris à parler aux femmes, ordure."
Elle se redressa, son coutelas à la main, et l'état de sa tenue la fit grimacer. Sa robe était déchirée au niveau de la poitrine et des jambes. A l'aide de son coutelas, elle arracha un autre pan de tissu, qu'elle noua du mieux qu'elle put pour réparer le corsage.
Elle regarda alors Amandine qui restait les yeux fixés sur le corps du pirate à terre, serrant son pistolet toujours dégainé à s'en faire mal aux mains.
Elle ne la voyait plus du tout de la même façon et se perdit dans sa contemplation. Elle posa une main tremblante sur celle d'Amandine, l'enjoignant à baisser son arme.
"Amandine...Merci."
La louve tourna la tête vers elle, et Clémente tenta au mieux de cacher son trouble.
"Vous êtes moins viril que l'homme de mes rêves, mais pas moins efficace." | |
| | | Kristal
Nombre de messages : 907 Age : 52 Localisation : 91 Date d'inscription : 18/12/2007
| Sujet: Re: Inauguration Sam 2 Jan - 23:32 | |
| Mon sourire se figea quand j'entendis les paroles d'Alex. Je regardais Sealover s'approchait de moi, mon couteau dans sa main, le sang coulant le long de sa cuisse.
Je...je...suis désolée, ne m'en veut pas, je suis vraiment confuse.
Quand il me prit dans ses bras, stoppant ainsi le flot de mes paroles, je savais qu'il m'en tenait pas rigueur, je mis mes bras autour de son cou, me laissant porter et profiter de ce rapprochement inattendu alors même que je n'avais toujours pas la réponse à ma question.
Alex nous suivait tant bien que mal, et notre trio d'éclopés arrivaient enfin aux portes de la taverne. Plus que quelques pas à faire et nous serions en sécurité. Mais qu'en était il des autres ?
| |
| | | Poppea, fleur du Lys
Nombre de messages : 718 Age : 45 Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Inauguration Lun 4 Jan - 12:42 | |
| Poppea avait les yeux ouverts, une femme lui tenait la main. *- je suis morte? -non. -Que fais tu ici? -Je ne suis que le produit de ton imagination. La voix était douce et apaisante. -Je ne comprends pas. -Je suis là pour te ramenée à la vie. -Mais je veux vivre! -En es tu sûre? -Je suis si fatiguée! -D'où te viens cette mélancolie? -C'est que tu me manques, je me sens si seule. -Mais tu n'es pas seule. -Pourquoi m'as tu quitté? -Mon heure était venue. -Et quand viendra la mienne? -Pas tout de suite, il te reste des choses à faire, à vivre. -J'ai déjà trop vécu, trop de morts... Combien de mes amis vont périr ce soir? Je ne suis pas là pour les aidés. -Regarde moi! Poppea tourna le tête vers sa mère, elle était comme dans son souvenir, belle et était restée jeune, telle une image immuable de son passé. Elle lui souriait. -Retourne vers la lumière. Il y a des gens qui t'aiment, et toi aussi tu aimes; et ils auront besoin de toi. Que te dis ton coeur? -J'aime! -Et lui il t'aime? -Je ne sais pas. -Toutes ces choses qu'il te reste à faire! -Si je ferme le yeux, tu ne seras plus là? -Oui, mais nous nous reverrons un jour. Mais il est trop tôt, vie ma fille et soit heureuse. -Merci, mère.* Poppea ferma les yeux le temps d'une seconde. En les ouvrant tout était sombre, son corps était endolorie et sa tête ambrumée. Mais elle vivait, elle respirait. Un sourire apparu au coin de ses lèvres. Elle était sauvée, et plus d'une manière.
| |
| | | Rider
Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 20/12/2009
| Sujet: Re: Inauguration Lun 4 Jan - 17:50 | |
| *Putain de Bordel de con de manon de saloperie de sa race de putain de plan de merde ! Où est ce que je l'ai foutu moi encore ce bordel de truc? !
*traduit du Neherlandais
Rider parle les 4 langues de l'ile et meme le Patois commun ... Mais etonnament c'est en Neherlandais qu'il a le plus de mal ... Sauf avec les jurons...
Son vieux frere Hoyt lui avait donné quelques cours a son arrivé ... Hoyt il est fort en Neherlandais !
Le temps que tout le monde prenne ses affaires de combat et que Massam donne les ordres Rider s'etait deja perdu Il ne connait pas assez bien les petites rues de Port Louis et apres avoir coursé un pirate un peu cavaleur il s'etait completement paumé sans meme s'en rendre compte ... Pas tres doué a l'epee, Rider est plutot du genre obstiné ... S'il est toujours debout alors il tape tant que ça passe ... Si ça passe pas .. il tape pour voir si ça passerait pas par hasard ... Il est pas tres bon a l'epee mais il est coriace
Bon .. Je reviens sur mes pas alors ...
Rider cherchait le plan que Kristal lui avait fait pour venir a la reception Mais ce plan demeurait introuvable...
Mais en plus il n'est pas du style a trop ecouter les ordres En tout bon Gouda contestataire il n'en fait qu'a sa tete .. Ou plutot son instinct ... Resultat:
Raaaah misere je suis completement perdu... On est ou là ? Ah .. la tavern... Alex? Kristal ? Seal? Qu'est ce qu'il vous est arrivé? Ecoutant vite fait leur petite Histoire Rider les fait entrer a l'abri et aide les filles puis se retourne vers Sealover Ecoute mec... Je peux rien pour ta jambe je suis nul en soins ... Mais prends mon tromblon... Si vous avez un souci tu tires deux fois en l'air ... Rider sort son arme et la tends a l'anglais qui la regarde médusé ! C'est quoi ça? L'arme est vetuste et montre de grave signes de defaillances ... Heu.. Bah moi je m'en sert plutot pour taper sur le mec d'en face avec ... Mais il fait un son particulier alors je saurais que c'est toi qui t'en sert
Protege bien les filles je tente de revenir avec de l'aide un peu plus tard Compris mec?
Rider ressort entoute hate puis revient tout aussi vite
Heu ? Les filles ? c'est par ou que je dois aller ?
Alex n'ose rien dire car on sait tous qu'elle est pire que le Rider pour le sens de la direction mais Kristal le renseigne rapidement ... Ok merci ma cherie Faites attention a vous ! Puis avant de partir Rider remarque quelque chose ... l'odeur du sang de Sealover et celui de Kristal ont quelque chose de commun...
Mais un dernier baiser a Alex "Pour la chance" avec un grand sourire et Rider repart dans la nuit de Port Louis pour essayer de rejoindre ses freres de combat
A peine sorti que deux morts tombent à l'entree de la taverne Puis les pas des bottes du Rider s'eloignent
Houhou les amis.... Vous eeetttteeeeees oooooùùùùùù ??? !!!! | |
| | | Kristal
Nombre de messages : 907 Age : 52 Localisation : 91 Date d'inscription : 18/12/2007
| Sujet: Re: Inauguration Lun 4 Jan - 20:40 | |
| Rider arriva juste au bon moment pour nous ouvrir la porte de la taverne du Lys. Il était tout excité et près à en découdre avec les pirates bien que ce ne fut pas son combat. Je lui indiquais le chemin pour se rendre au jardin du gouverneur et après s'être assuré que tout allait bien pour nous et donner ses derniers conseils à Sealover, il partit aussi vite qu'il n'était arrivé.
Sealover me déposa sur la méridienne et s'agenouilla tout près de moi, avec un regard rempli d'inquiétude. Je lui souris, pris son visage entre mes mains et déposa ce dernier contre ma poitrine. J'imaginais très bien son cœur battant aussi vite que le mien...j'allais enfin savoir. Quelques secondes passèrent ainsi puis je me décidais à soulever les quelques mèches de cheveux qui recouvraient sa nuque.
...nous y sommes... voilà...maintenant tu sais, pensais je en fermant les yeux.
Sealover tourna ensuite son visage vers moi, et tout en le regardant droit dans les yeux, je m'adressa à Alex.
Pars rejoindre Rider, j'ai besoin que tu me fasses un compte-rendu, blessés, nombre de pirate tués... et s'il te plait, essaye d'obtenir des nouvelles de Poppéa, de Rohel et de Lagardère. Je compte sur toi.
En voyant la moue de mon amie, je lui dis simplement
Ne t'inquiète pas pour ma blessure, mon frère prendra soin de moi. | |
| | | Luun
Nombre de messages : 265 Localisation : Quelque part sur Liberty Date d'inscription : 07/10/2007
| Sujet: Re: Inauguration Mar 5 Jan - 13:50 | |
| La maison du Lys est vaste, aussi les trois corsaires ne furent guère surpris de voir arriver d'autre pirates une fois la première livrée achevée. Quatre par personnes, il allait y avoir du sport...
Cactus, titubant, s'était avancé en direction du ring et d'une façon tout à fait idiote réussit à monter dessus. De là il se mit à haranguer les bandeaux noirs et les appeler au combat, quittant son haut et se préparant à les accueillir, haleine fétide en avant. Luun regarda Noudwi et après un signe de tête partit en direction de la scène surélevée qui avait jadis servie à faire défiler les plus belles femmes de l'île. Plantant sa rapière dans le sol il quitta sa redingote et l'accrocha en hauteur. Une fois ses diverses articulations étirées il reprit son arme et à son tour insulta les assaillants. Noudwi de son côté avait contourné le ring pour aller porter ses pattes vers la plage. Au bout de sa main le pistolet de Cactus semblait insignifiant et inoffensif... pour sûr le premier qui approcherait comprendrait vite son erreur.
Venants de la grille les pirates sourirent et voulurent tous se jeter sur Cactus. Une détonation résonna aussitôt et tandis que l'odeur de la poudre montait et commençait à saturer l'endroit, un des pirates s'affaissait, raide mort. L'Homme-Loup était toujours aussi efficace. Alors que la surprise avait figé un court instant les hommes devant le ring, l'un d'eux se mit à produire des borborygmes immondes: un couteau de lancer était planté dans son cou et le sang fuyait par la plaie à gros bouillon. Des regards se tournèrent vers la droite, Luun avait encore le bras gauche tendu. Les cris enragés des pirates vinrent d'un coup, la bataille commençait.
Trois hommes prirent la direction de la plage, deux déchargeant leurs balles sans prendre le temps de bien viser, tandis que le troisième chargeait Noudwi. Le Hollandais avec quelques petits sauts de côté réussit à éviter les balles. Le sable volait autour de lui suite aux déflagrations ratées, il arma son bras, ajusta et tira: la balle fit mouche. Un des deux tireurs, quoique pas mort sur le coup, s'étalait au sol sa vie fuyant entre ses mains, touché au poumon juste à côté du coeur. Déjà le sabre du pirate pourfendait l'air en sa direction. D'une contorsion Noudwi évita le pire, mais se fit quand même entailler le bras. Serrant les dents il jeta le pistolet déchargé de Cactus à la tête de son agresseur, le touchant à la mâchoire et profitant de l'effet de surprise, sortit le coutelas pris un peu plus tôt sur un corps encore chaud. Replié sur lui-même Noudwi tournait un peu, prenant garde à toujours avoir le tireur en vue et si possible mettre l'autre pirate dans sa ligne de tir. Le sabre vola à nouveau dans sa direction, il esquiva et para de son mieux mais au bout de trois échanges la pirate l'atteint une fois à nouveau sur la cuisse. Noudwi laissa échapper un grognement de douleur. Heureusement il était résistant, mais malgré tout cela l'affaiblissait et le limitait dans ses mouvements. Prédateur en difficulté, sa décision fut rapidement faite. Quand le sabre fendit l'air une fois de plus, il le bloqua à la main et s'engageant dans l'ouverture planta son couteau sous le menton du pirate. Mort instantanée. L'Homme-Loup gardait la pose, suspendant en l'air son adversaire mort. Son regard trouva celui du dernier pirate qui lui faisait face. Le sang de sa main coulait le long de son bras gauche, poisseux et chaud. Il sentait que sa vue devenue embrumée. Prestement il sortit le pistolet de sa ceinture et mis en joug l'homme, appuyant le canon sur l'épaule du mort. La détonation sèche précéda de peu un cri: l'homme avait été touché à la tempe. Relâchant le pirate et extrayant le couteau Noudwi avança en boitant vers l'agonisant, s'affala à califourchon sur lui et l'égorgea. Haletant, s'appuyant sur ses mains pour ne pas tomber au sol, il tourna la tête vers les combats qui faisaient encore rage à côté.
Cactus était sur le ring. De ses quatre adversaires il avait déjà projeté l'un d'eux à trois mètres du cercle de combat. L'homme avait le cou dans un angle inhumain, la tête dévissée lors du combat ou peut être de la chute, fracassée sur une pierre. Ses yeux exorbités et sa langue pendante lui donnaient une touche apeurée et comique en même temps. Noudwi ne s'arrêta pas longtemps sur cette constatation et reporta son attention sur le ring. D'un coup magistral du manche de sa hache Cactus venait de projeter dans les airs un autre pirates. Sautant à sa suite, le Français lui écrasa le dos sur l'un des piliers d'angle, le son des vertèbres se brisant suffisant pour savoir que le pirate était déjà mort. Dans le dos du Lyssois une lame fusa et s'enfonça dans ses côtes. Cactus hurla d'une voix forte et impressionnante. L'éleveur de moule avait été énervé. Bloquant la lame d'une de ses mains il se tordit et frappa d'un coup sec le sabre de sa hache. La lame se cassa sous l'impact, laissant 5 pouces de métal en travers de son flanc. Halluciné, le pirate ne bougea pas quand Cactus lui fit face. L'instant d'après le Français lui avait attrapé le cou et l'étranglait, tandis qu'il frappait son visage avec le manche de sa hache, chacun de ses coups étant ponctué d'une insulte hurlée et très colorée. Le soulard ne le lâcha qu'une fois son visage devenu de la chair à farcir. Le dernier pirate restait face à lui, tremblant sur ses jambes sabre pointé devant lui. Cacus resta à le regarder quelques secondes, jambes écartées et soufflant comme un boeuf. Puis d'un coup sec il retira le bout de lame planté entre ses côtes et avança vers le dernier survivant. Le pauvre homme fit l'erreur de se retourner. La hache du géant lui faucha les jambes, découpant ses cuisses si profondément que les nerfs furent sectionnés. Le pirate s'affala au sol, hurlant comme un porc à moitié éventré. Mais pas longtemps: Cactus s'était jeté sur son dos, genoux en avant. Le poids et le coup vidèrent les poumons du pirate. Et avant qu'il ne puisse les reremplir le bout de lame brisée avait atterri entre ses omoplates. Trois fois, juste pour être sûr. Cactus souffla et vit Noudwi, il lui sourit avant de se tourner et de suivre des yeux le dernier combat en cours, s'accrochant aux cordes pour garder l'équilibre.
Luun avait encore trois de ses adversaires en vie. Le premier était suspendu en l'air à deux pieds du sol, planté à un crochet au bout d'une des poutres des étals. Le sang formait déjà une petite flaque sous le corps tressautant du pirate. Les trois autres tournaient autour du Loup qui souriait au milieu de leurs assauts. Visiblement il avait été touché à l'épaule, sa chemise blanche rougie à cet endroit. Cela ne l'empêchait pas pour autant de tenir une dague dans sa main gauche. Les pirates semblaient nerveux, le Loup avait du lui aussi les toucher sans pour autant les blesser gravement. Mais la mort de leur camarade avait été impressionnante, sans compter les hurlements et détonations entendues plus loin. Leur moral baissait, leur volonté se brisait. L'un d'eux voulut surpasser sa peur et chargea, idiotement, Luun. Le bretteur para sans difficulté le sabre en position haute, et sa dague fila dans l'aisselle du pirate, entre les deux pièces d'armure. Un nouveau cri perça la nuit. Et devint encore plus strident quand le fer glissa vers le bas, cassant ses côtes et déchirant ses organes internes. Le Loup retira la lame et laissa choir le corps. Il se remit à tourner, léchant le sang chaud sur la lame et souriant à ses adversaires. Les deux, sans se concerter, se jetèrent sur lui. Les coups plurent en nombre sur le Loup qui parait et esquivait encore plus vite qu'ils ne tombaient. Un coup de genoux le cueillit au foi et le projeta sur un des étals, la planche se cassant sous lui. Luun se releva aussi sec, se mordant la lèvre et raffermit la prise de ses armes avant de retourner à l'assaut. Cette fois c'est lui qui attaqua. Ses coups étaient rageurs, gagnant en puissance ce qu'ils perdaient en précision. Au coude à coude avec les deux bandeaux noirs il était difficile pour Noudwi et Cactus de voir ce qui se passait vraiment. L'un d'eux voulut certainement attraper le Loup car il se retrouva à beugler, la dague plantée dans sa paume un instant après. Luun attrapa le pirate et le tint comme un bouclier face à lui. L'autre pirate ne savait que faire, ne voulant pas tailler son confrère. Il tourna, mais le Loup bougeait aussi rapidement son mur humain. Le pirate marqua alors une pause, hésitant. Luun en profita pour jeter son bouclier en avant, et enfonça sa rapière juste à côté de la colonne. La lame transperça avec facilité les chairs, ne rencontrant aucune résistanc. Sans la voir venir, l'autre pirate la sentit s'enfoncer à son tour en lui. Le Français, d'un coup d'épaule, colla les deux pirates l'un à l'autre, les bloquant contre un montant en bois. Il tourna sa lame et à deux mains la fit monter le long du buste des pirates. Quand il bloqua sur la première paire de côte il donna un coup sec de sa main gauche pour les briser. La douleur étourdissante empêcha les pirates de crier. La rapière bloqua définitivement au deuxième obstacle. Le sang coulait du ventre des hommes, leurs yeux devenaient doucement vitreux, la vie ne les fuyant que lentement, et douloureusement. Le Loup attendit encore un peu, puis s'aidant de son pied retira la lame, non sans mal. Quand il se retourna vers ses alliés il était rouge de sang, mais pas que de celui des pirates car il du s'appuyer à un poteau pour rester debout. L'adrénaline chutant il fut trop fatigué pour faire un signe aux autres, il cria juste:
-Ca va vous?
Les deux autres hochèrent de la tête. D'un coup la maison du Lys était beaucoup plus calme, silencieuse, du seul silence qu'offre la mort. | |
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