Inauguration

Wildekat n'avait pas recu de carton d'invitation, et n'avait d'ailleurs pas mis le nez dans un endroit publique depuis plusieurs mois. Elle préferait la solitude de la nuit et la compagnie de la forêt, allant même dernièrement jusqu'à éviter ses frères et soeurs.
Ce soir là, ses pas l'avaient portée à Port-Louis, sans vraiment savoir pourquoi. Peut-être un vieux réflexe, ou bien un dernier sursaut d'espoir, celui que les fous ont avant de perdre entièrement la raison.

Des bruits de liesse attirèrent l'attention de la jeune féline.. de nature curieuse, elle ne put s'empêcher de suivre le bruit pour voir d'où il provenait. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle réalisa que le bruit venait de la maison du Lys!
Un pincement au coeur, elle hésita quelques secondes, avant de pénétrer dans ce lieu ou elle avait jadis passé des heures.

Les Lyssois étaient visiblement à la fête ce soir. Elle nota que les portes de la demeure étaient grande ouvertes, et passa donc facilement les gardes. D'un coup d'un seul, elle se retrouva plongée dans un bain de foule. Il lui sembla que toute la bourgeoisie française était là ce soir, comme pour célébrer un heureux évènement.

Au milieu de la foule apprêtée, la jeune Hollandaise dépareillait. Elle n'avait pas pris le temps d'ôter sa cape noire... si cette dernière lui conferait un camouflage total dans la noirceur de la forêt, l'effet était tout inversé dans la taverne du Lys. Elle ôta sa capuche, et entrepris d'enlever sa cape lorsqu'elle réalisa qu'elle était en tenue de voyage plutôt qu'en robe. Un rapide coup d'oeil autour d'elle confirma ses craintes: toutes les femmes portaient de magnifiques robes, alors qu'elle était en pantalon.
Connaissant l'étiquette Française elle eut peur de les froisser et décida de rester en cape. De toute façon, elle ne resterait pas longtemps.. que faisait-elle ici déjà? Pourquoi était-elle venue?!

De son regard perçant, le coeur battant, elle parcourut la salle des yeux, à la recherche d'une personne bien particulière.

Au milieu des éclats de rire, elle reconnut la voix de son ami Luun, et vit plusieurs personnes trinquer à la santé de Massam. Elle se demanda s'il venait d'être promu, ou peut-être qu'il s'était marié?
Gahériet, l'ancien Capitaine du Lys, était enfoncé confortablement sur un canapé, semblant un peu triste et lui-même perdu dans ses pensées, alors qu'Alex et Kristal riaient aux éclats en dansant aux bras de leurs cavaliers.
Wildekat reconnut son frère Rider, en train de faire les yeux doux à la belle, son plus beau sourire aux lèvres.
Une jeune française ne semblait pas s'amuser, et était assise sur un banc, pâle, et ayant l'air un peu nauséuse...
Plusieurs Lyssois étaient occupés à trinquer, alors qu'un Espagnol arrivait en saluant de sa voix suave les personnes présentes dans la salle.

Wildekat sentit son coeur tomber dans ses talons. Il n'était pas là. Cela l'étonnait, il n'était pas homme à éviter les mondanités et encore moins à ne pas festoyer avec ses frères du Lys... elle était décue, mais sans doute étais-ce mieux ainsi, qu'aurait-elle pu bien lui dire?

Portée par la foule, elle atteignit le bar ou le serveur lui demanda ce qu'elle désirait boire.
Perdue dans ses pensées, elle se souvint d'une délicieuse tasse de chocolat chaud qu'elle avait partagée avec un ami Lyssois plusieurs mois auparavant. Un faible sourire éclaira quelque peu son visage.
Elle parla doucement, le son de sa propre voix la surprit un peu, elle avait aussi perdu l'habitude de parler, en Français qui plus est:

"Bonjour Monsieur, un chocolat chaud s'il vous plait?"

Le barman se mit à rire d'un rire gras et bruyant:
"Un chocolat chaud? Ha ha ha Elle est bien bonne celle là!!!! Ha ha ha ha ha ha!!!! Y'a pas d'ca dans ma taverne ma jolie!!!"

Wildekat se mit à rougir de honte. Décidément, elle n'avait jamais été douée pour la vie en société, mais les derniers mois avaient encore empiré ce défaut...

Luun était de nouveau seul. Rider s'était retrouvé dans une situation plus comique qu'autre chose, quoique Usopp ne semblait pas la prendre à la légère. Ce qui était bien dommage. Il remarqua l'arrivée de Gahériet et songea aller lui parler mais Kristal alla à ses côtés. Visiblement ce n'était pas le moment de s'interposer. Il y avait bien Rodriguo qui était là depuis peu, mais voir Clémente l'ignorer l'avait mis d'assez mauvaise humeur. Il n'en était pas au niveau d'Amandine, toujours affichant un fin sourire sur ses lèvres, ne montrant rien de ses émotions aux personnes présentes.

Il retourna donc au bar et prit une nouvelle coupe de champagne, sa main gauche restait posée sur la garde de sa rapière. Ses pensées commençaient à voguer. Il était dans une de ces périodes où il n'était pas fait pour être en société. Le Loup Solitaire ressortait. Ses mauvais penchants aussi... Il se voyait déjà dans sa forge, travaillant sur ses plans... Il devait s'y remettre cela faisait trop longtemps qu'il avait laissé ce projet de côté... Son regard, tandis qu'il pensait à tout cela, se fit lointain, dur comme de l'acier, mais de l'acier doré.

Puis vint un coup du sort. Wildekat arriva!

-Wilde?? laissa-t-il échapper doucement.
Aussitôt il lâcha son verre et alla à sa rencontre, l'attrapant dans ses bras et la serrant un bon moment avant de lui parler.

-C'est bon de te revoir après tout ce temps. Que deviens-tu? Que fais-tu? Je n'ai pas eu de nouvelles depuis... je n'ose même pas compter.

Juste au moment où elle aurait préféré être entérée six pieds sous terre, elle sentit une paire de bras musclés l'enlacer et la soulever du sol. Elle reconnut l'odeur du Loup avant même de voir son visage s'illuminer d'un beau sourire.

Elle se laissa aller contre lui alors qu'il la serrait fort dans ses bras, la chaleur du corps de Luun la rassurant quelque peu, se sentant moins vulnérable que les minutes précédentes.
Il innonda son cerveau de questions, questions auxquelles elle-même n'avait pas de réponses. Encore sonnée, elle balbutia quelques mots incompréhensibles, qui firent rire les yeux de Luun

"Je... hé bien... la forêt... protéger le pays... et puis la montagne...je... oui... ça fait très longtemps... très..."

Le regard de Wildekat était un peu perdu, les mots ne lui venaient pas, et les images, elles, se bousculaient, mais elle était heureuse de voir son ami, et un sourire léger vint s'afficher sur son visage. Elle tenta de ramener la conversation à de plus légers sujets

"Et toi? Que deviens-tu Luun? Comment vas tu?!"

Usopp arrive enfin a se décrocher du
cou de Chenzu .

-Je vais aux toilettes Héhé.

-Je t'attend , fais vite mon usapinou,

-Mais oui t 'inquiète mon lapinou
Chenzu.

Usopp élabore un plan,

Pour Rider
https://www.youtube.com/watch?v=6mfY-Ppr_AM&feature=related


Pour Chenzu
https://www.youtube.com/watch?v=FtwjxhSYu2I&feature=related


*L'idée finale est de ne pas faire de
scandale , aujourd'hui est quand même une date importante *


-Poussez vous les filles j'arrive
https://www.youtube.com/watch?v=dMH0bHeiRNg

Le Loup tenait toujours les mains de Wilde, trop content de la voir pour la laisser filer. Il avait senti qu'elle se sentait un peu mal à l'aise et qu'elle s'était détendue à son contact. Les deux amis avaient il faut dire, eu des moments inoubliables. Le Loup écouta sa réponse, un peu décousue. Elle semblait avoir quelque mal à parler Français. Depuis le temps elle devait être rouillée mais qu'importe.

-Moi? et bien... c'est un peu long à dire tu sais. Et puis... pas ici. Mais en gros, ça va. Ca va mieux qu'à une certaine époque. Ce n'est pas facile pour autant. Je paye le poids des années de combat. Mais on a toujours besoin de moi ici et là alors, et bien je suis toujours dans le coin que veux tu.

Luun l'attira vers des fauteuils où ils s'installèrent. En passant il attrapa le chocolat chaud et une bouteille de cidre qu'il emporta sur un plateau. Il se pencha vers elle et ajouta:

-Toujours aussi gracieuse dans tes habits, à qui tournes-tu la tête ces temps-ci?

Du coin de l'oeil il vit l'arrivée de Noudwi et lui adressa un signe de tête amical.

- Vous ne connaissez pas le Roi de la fête ? Vous savez au moins ce qu'on célèbre en ce lieux, dit-il à Clémente ?
- Bien sûr. Un certain Massam est devenu le chef des Lyssois. J'avoue ne pas le connaître.
Il ne pouvait s'empêcher de sourire.
- Quoi ?
- Je suis enchanté de vous rencontrer. Je suis le nouveau boss !
Elle rougit, ne sachant plus ou se mettre.
- Mais je ne vous en veux pas. Moi-même, je ne vous connaissais pas... Un vieux bouc comme moi se mélange peu à la jeunesse. Excepté ce soir.

Il dansait comme un pied, mais il dansait quand même. Puis subitement, il s'excusa, avec une politesse inhabituelle. Massam venait d'apercevoir Son vieux complice Gahériet. Clémente eut l'air de comprendre. Il devait parler avec son ami.

Plus tard, il revint à la fête, salua affectueusement Wildekat, surpris et heureux de voir une vieille amie trop discrète à son goût. Il ne négligea pas Clémente, tout en souriant, voyant Rohel s'écrouler sur un table et la briser.
- Mais qu'est qu'il fout Usop, il fait dans le gaillard, maintenant ?

Gahériet regarda Kristal s'approcher, il ne put s'empêcher de penser qu'elle était toujours aussi belle, son cœur eu un pincement encore une fois.
Malgré tout il parvint à garder une attitude détachée, regardant toujours la foule qui dansait et riaient en bas.
Kristal se posa à coté de lui sur le canapé :

- Tu aimes?

Doucement il bu une gorgée de son champagne. Puis de sa main libre, chercha une flute qui était posée sur une petite table basse. il l'a rempli et la donna à Kristal.

- Oui, beaucoup c'est mon champagne personnel, ça faisait depuis longtemps que je n'en avait pas gouté.

En répondant de la sorte il ne put s'empêcher de "lacher" un léger sourire, suivit d'un clin d'œil.
Puis en la regardant droit dans les yeux, il lève son verre pour trinquer.

- A Massam, notre nouveau Capitaine...

Clémente était ravie de sa petite danse avec Massam. Elle se remettait doucement de sa petite gaffe avec lui, et ne le quittait que rarement du regard maintenant qu'elle savait à qui elle avait à faire.

Raoul passa à côté d'elle, et elle prit une coupe sur son plateau en le fusillant du regard, coupe qu'elle vida d'un seul trait. Elle couru alors derrière lui pour en reprendre une, lui fit le même sort, la reposa brusquement et en prit une troisième en se justifiant :

Pour ne pas avoir à vous courir après !

Et s'empressa de s'éloigner de lui, avisant Luun en compagnie d'une femme inconnue. Elle s'approcha discrètement, faisant un signe de tête pour saluer Wildekat, et souffla à l'oreille de Luun :

Pardonnez moi pour tout à l'heure, tant de monde à saluer...

Elle souriait, amusée à l'idée de le déranger pendant sa petite discussion.

Luun fut presque surpris d'entendre Clémente. Non pas qu'il ne l'avait pas entendue arriver mais il ne pensait pas qu'elle viendrait s'excuser. Il se demanda comment réagir, puis, sous le coup d'une impulsion, l'attrapa par le bras et la fit tomber sur ses genoux.

-Je comprends tout à fait, et pour vous rattraper vous allez bien accepter nous tenir compagnie avec mon amie Wildekat?

Le Loup l'avait assise sur lui par jeu et la tenait, ses bras autour de ses hanches, souriant doucement à Clémente.

-Wilde, je te présente Clémente de Beaufort. Une jeune française qui a l'art et la manière de se fourrer où il ne faut pas et que je tente désespérément de sauver. Un travail quasi journalier! Sisi!

Clémente poussa une exclamation de surprise, bien heureusement camouflée par le bruit de la musique. Elle salua avec un grand sourire Wildekat pour sauver les apparences :

Mademoiselle, c'est un plaisir, malgré... la position.

Luun se rendait-il compte qu'il la couvrait de ridicule ? Elle si attachée à toujours avoir l'air digne et à ne pas se faire remarquer plus que nécessaire (si si). Et vouloir se faire passer pour le défenseur des opprimées. Comme si elle avait une tête à s'attirer les ennuis !

Elle essaya de s'échapper à ses bras, et n'y arrivant pas, tenta une autre tactique, passant un bras derrière le cou du Loup et lui répondant mielleuse:

Allons Luun, si je reste trop longtemps dans vos bras, je ne pourrais plus vous accorder une danse à l'heure des slow. Ce ne serait pas convenable pour tous les autres.

Port Louis ! enfin !

*Trois jours que Cactus faisait route sans relâche. Pour rien au monde il ne raterait une fête Lyssoise. Encore moins quand le vieux Massam, désormais Capitaine, payais sa tournée ! Sur le trajet, Cactus avait envoyé de nombreux perroquets, il fallait que ce qu'il avait prévu soit en place lorsqu'il arriverait...*

*VLAM !!*

*Les portes de l'enceinte du Lys volent en éclats, les musiciens arrêtent de jouer leurs douces mélodies raffinés, tout les regards se tournent vers l'entrée. Sur le seuil, un Cactus heureux d'être là, le sourire jusqu'aux oreilles. Une nouvelle troupe de musiciens se faufile derrière lui, monte sur l'estrade et donne un ton plus endiablé à la soirée...* ( Yeah Baby ! )

Chers frères et sœurs, chers amis, chers gens d'ici et d'ailleurs, qu'il est plaisant de tous vous voir ici ! Je ne dirais donc qu'un mot, et non des moindre : pour MASSAM et pour le LYS... BUVEEEZ !!

*Quelques gens de maisons passent à leur tour par l'entrée, tous chargés de lourds tonneaux de rhum d'origine inconnue. L'alcool ne manquera pas ce soir... Cactus s'enfonce déjà dans la foule, saluant tout le monde. Les discussions reprennent, les rires explosent de parts et d'autres, le bar abrite nombre de Lyssois, pendant que d'autre préfèrent danser...*

J'acceptais avec plaisir la coupe que me tendait Gahériet et je réussis à masquer mon trouble quand la main de ce dernier m'effleura.

J'avais tourné la page grâce à la présence à mes côtés de Rohel, cet homme qui supportait jour après jour mes interrogations et ma peur de l'avenir, m'aidant comme il pouvait à chasser les souvenirs, les bons comme les mauvais. Quand je me retrouvais en présence de Gahériet, ceux ci revenaient au galop et je m'en voulais de ne pas les maitriser. Rohel le savait, Rohel l'acceptait.

Tout en posant délicatement mes lèvres sur le bord de la coupe, mon regard se porta sur l'homme qui partageait ma vie, et je ne pus m'empêcher de retrouver le sourire en le voyant assis bien éméché avec pour seule compagnie son alcool favori. Je savais à cet instant que ma place était avec lui.

Ton champagne a toujours été excellent, ne change rien.
A Massam ! que sa réussite à ce poste soit aussi belle que la tienne.

Puis je me levai tout en lui déposant un baiser sur la joue
Quelqu'un a besoin de moi, ne reste pas là tout seul pour une fois, plein de jolies filles attendent un cavalier, profite un peu de cette ambiance.

- Elle a raison. Massam se tenait juste derrière Gahériet. Amuse-toi un peu. C'est vrai qu't'es vieux, mais y a bien un geuse qui voudra bien toi, en souvenir de la légende que tu es !

Ils éclatèrent de rire tous les deux.

- Regarde. J'crois que Rohel va trouver un acolyte aussi imbibé que lui. Cactus venait lui aussi de trébucher sur la scène avec les musiciens.

- Le Lys n'est qu'une bande de soiffard...
- Ne sois pas si sombre ce soir.
- C'est toi qui dit ça, s'étonna Gahériet ?
- Et oui, si même moi je peux changer, alors toi aussi !

Ils rirent à nouveau en trinquant...

Le baiser de Kristal bien que sur la joue lui fit un léger tremblement. Gahériet la regardait partir en direction de Rohel.
Malgré un pincement au coeur, il ne pu s'empêcher de penser qu'il avait eu raison de partir. Kristal s'était épanoui, maintenant elle était forte, elle dominait sa destinée, elle traçait son chemin elle ne le subissait plus.

Sur cette pensée, il changea la direction de son regard. Cactus venait d'entrée, la fête venait de prendre un nouveau degré.
Qu'il était bon de retrouver une bonne partie de sa famille.

Puis d'un coup, Massam arriva derrière lui et tel une tempête balaya ses pensées pour ne laisser entrer qu'un torrent de festivité et de joie.

- Mon ami, ta fête est magnifique, lève ton verre avec moi, et trinquons à toi Capitaine et au lys et aux hommes qui la font vivre...

*Continuait inlassablement de danser au milieu de la piste, quand, tout d'un coup, s'aperçut qu'il avait perdu son cavalier Usap.*

Ah oué, quand même fort ce bougre....

*Alla alors s'accouder au comptoir, commanda quelques rations de binouses triple fermentation, et toujours un peu perdu dans cette foule grandissante, remarqua particulièrement l'entrée de deux convives : L'un se dissimulait sous une grande cape avec une capuche, l'autre se promenait à poil et c'était le cas de l'dire.
S'adresse alors au serveur*

Hep mon coquinou, rapproche ta bobine euuuuuh s'te plait ?

*Le serveur se rapprocha*

- Euuuh, dis moi, c'est qui ces deux troubadours là ? Y en a qui m'dit quelquechose mais j'ai un doute là.
- C'est Wildekat et Noudwi
- Quoiiiiii ?
- Bah oui, des hollandais....Wildekat et Noudwiiii.....

*Chenzu replonga aussitôt dans le fond de sa choppe. Peut être voulez-t-il vérifier qu'il ne rêvait pas en testant si le goût de la bière était toujours le même.
Chenzu connaissait bien ses anciens voisins espagnols, commençait quelque peu à s'acclimater dans sa nouvelle nation française mais n'avait encore que peu de relations avec la population hollandaise.
Alors que le serveur commençait à prendre une autre commande, le rattrapa par le bras*

Excuse moi mon brave mais....*temps d'hésitation*, c'est leur religion qui les oblige à v'nir déguisé ?

*Le serveur arracha son bras de l'étreinte, se demandant si le mysogyne du bout de comptoir était-il en train de se payer sa tronche*

Trop de monde arrivait, Amandine ne distinguait plus les visages. Des
rires fusaient d'un peu partout, certaines personnes suaient déjà
l'alcool. Cela l'étouffait, elle chercha à rejoindre la porte. Mais les
corps se pressaient les uns contre les autres, l'empêchant d'avancer très vite. Puis d'un coup un homme fit une entrée fracassante, suivi par plusieurs hommes du Lys qui portaient des tonneaux de vins, bloquant définitivement la sortie. Bien sûr, cet homme était Cactus.
Désespérée, Amandine ne vit qu'une solution, prendre un verre et remettre son masque. Avec un peu de chance, personne n'y avait fait vraiment attention. Elle attrapa un serveur et lui prit une coupe de champagne qu'elle avala cul sec puis se dirigea vers le bar et commanda du cidre. Son sourire charmant, mais factice, aux lèvres elle chercha du regard un attroupement de personnes un tant soit peu intéressantes. Sans Skuleth et Lulu, elle se sentait seule, il fallait l'avouer. Et ce n'était même la peine d'espérer la venue d'Istvan.
Elle s'approcha de Cactus, une lueur d'espoir dans le regard. Elle n'aurait jamais cru dire ça à Cactus un jour.

Aide-moi. S'il te plaît.

Arrivée devant Rohel, je me dis qu'il était temps que je fasse un petit discours et me mis debout sur la table face à lui.

Votre attention s'il vous plait !

Voilà, je tenais à vous dire plusieurs petites choses.

Tout d'abord merci à tous d'avoir répondu présents à cette petite fête organisée en l'honneur de Massam. Il n'est pas besoin de préciser qu'il a tout mon soutien, que je l'adore malgré son caractère de cochon, et que je pense qu'il va nous faire vivre de grands moments.

*envoi un bisou au grand chauve*

Merci à vous de faire revivre cette taverne qui avait été laissé à l'abandon depuis trop longtemps, c'est à grâce à votre participation qu'elle est ce qu'elle est ce soir, il ne tient qu'à vous de faire revivre ces moments par votre présence, même épisodique. Amis du Lys, des Loups, espagnol, hollandais et même anglais *clin d'oeil à la petite Gwen*, venez vous confier, boire, danser, chanter ou même pleurer. Il y aura toujours quelqu'un pour vous écouter, vous réconforter ou vous engueuler.

D'un côté plus personnel, et en cette fin de mandat qui approche, je profite de ce moment pour remercier, et oui encore...! tous ceux qui m'ont soutenus, que ce soit sur la place publique ou en privé.
Un merci tout particulier pour Lagardère qui a du supporter mes doutes, et mes raz-le-bol, tu es un ami si précieux à mes yeux, j'espère que notre belle complicité durera à jamais et que rien ni personne ne se mettra en travers de notre chemin.
A Charles pour ses précieux conseils, à Alex pour sa gaité indispensable pour tout relativiser, et biensur à Rohel.
*Regarde Clémente avec un grand sourire* toi je te remercie pas pour ce que tu m'as fait vivre la belle !

J'en ai quasiment fini, enfin ! oui je sais, je peux être très bavarde

*descend de la table, s'agenouille en face de Rohel tout en lui prenant les mains*
Mon coeur, merci d'être toujours à mes côtés et de m'aimer autant. Tu représentes mon avenir, et celui ci s'annonce des plus merveilleux.
Je t'aime.

Je fis signe aux musiciens
Musique Maestro ! que la fête continue !

Massam écouta le discours de Kristal. Ce fut un excellent gouverneur, se dit-il.
Et elle ferait un bon chef, un jour...

Mais pour l'instant, j'ai du travail. Massam commençait à réfléchir pour trouver un moyen de s'éclipser.

A moins qu'une donzelle m'en empêche !

Un peu plus tard la porte s'ouvrit laissant passer un petit singe suivit de près par un homme revêtu d'un cape sale et portant une barbe hirsute de plusieurs semaines.
Le petit singe effrayé par tant de monde dans ce qu'il considérait un peu comme son repaire, se cacha derrière les jambes de l'homme tandis que celui-ci enlevait sa cape et la donnait à Gontran.
Il ôta son chapeau et salua tour à tour la gouverneur de Port-Louis et le Capitaine du Lys d'un geste de la tête et sans dire un mot.
Charles revenait de loin après un passage, comme il se doit par Sainte Catherine sa quatrième demeure. Il refusa le verre de champagne que lui tendait le valet du Lys et après avoir jeté un rapide coup d'oeil sur tous les gens qui se trouvaient dans le salle, fit un rapide geste de la main pour inviter Monsieur Papillon à monter sur son épaule.
Il était crasseux et sentait le fauve et son état ne lui donnait pas vraiment envie de rester discuter avec tous ces gens qu'ils connaissait bien.
il se tourna vers Gontran et en montrant du doigt l'escalier qui menait à l'étage où se trouvaient les cellules des personnelles des membres il siffla dans sa barbe.

- « Bain, vêtements propres, quelques brochettes et apportez moi aussi un verre de vin »
Alors qu'il s'apprêtait à monter les escalier il senti une main se poser sur son épaule.
C'était Massam son capitaine.
- « Charles nous avons des invités, il serait très courtois de ta part de faire honneur au Lys en les saluant comme il se doit... »
Charles se retourna et sans dire un mot pris la tête de son capitaine et posa ses lèvres sur les siennes pendant une bonne seconde.
- « Je te félicite mon capitaine, cette fête est la tienne... Laisse moi reprendre une apparence de gentilhomme... je redescendrai peut-être plus tard ».

Son regard d'un bleu intense se posa un instant sur Chenzu, mais son visage ne trahi aucune surprise de le voir là. Puis sans dire autre chose il monta à l'étage toujours accompagné de Monsieur Papillon.

les convives allaient et revenaient, c'était une vrais cacophonie, trop de bruit pour discuter et Poppea commençait à se sentir seul.
Cactus venait de s'accouder au comptoir quand Amandine déboula:

Aide-moi. S'il te plaît.

Poppea intriguée se tourna vers elle
Quelque chose ne va pas ma chère?
Votre visage m'est familier, nous nous sommes déjà croisés; ou est-ce Massam qui m'a parlé de vous?
C'est un jour de fête aujourd'hui pourquoi ne pas vous réjouir?

Alors monsieur Lagardere , maintenant que la demoiselle est contente je peux l'avoir ma jolie piece ?

"Aide moi. S'il te plait"

Ahahahaha. Aha.. Ah ?.. Heu...

*Le sérieux d'Amandine laissa Cactus bouche bée une poignée de longues secondes. Juste assez pour que la sensibilité féminine de Poppea intervienne*

Ouf.

*Il s'éloigna pour les laisser toutes les deux, mais se promis de repasser dans le coin, au cas ou. Et pas pour foutre une torgnole à Amandine cette fois... A peine s'était-il écarté du bar qu'il repéra Luun, Clémente et Wildekat. Luun fanfaronnais, Wildkat riais, et Clémente semblait vouloir s'extirper des pattes du Loup sans y arriver. Du Luun tout craché héhé ! Cactus s'avança et salua la petite troupe, une bise et un sourire pour Wildekat, une tape sur l'épaule de Luun, et une invitation à danser pour Clémente...*

Je vous sens d'humeur massacrante, que diriez vous d'aller massacrer la piste de danse avec moi ?*et lui chuchotant à l'oreille* relève un peu ta robe filoute, on ne vas pas danser le menuet, il se pourrais même que l'on voit ta culotte tant tu vas bouger dans tout les sens, c'est le prix à payer pour éblouir la galerie... si tu te sens de taille *Cactus file vers la piste sans attendre, adressant un sourrie malicieux à Clémente*

Le risque de s'afficher, ou laisser Luun gagner la partie, le choix était délicat, mais le cerveau tourbillonnant de Clémente trancha en vitesse. Cactus avait réussi à déconcentrer le loup un quart de seconde, temps suffisant pour que Clémente s'extirpe de ses bras en rigolant. Il n'allait pas manquer de bougonner, mais il serait temps plus tard de trouver une nouvelle idée pour se faire pardonner. Pour l'heure, Cactus l'attendait !

Massam se retrouvait encore une fois sur son chemin, elle serait une bien mauvaise invitée à ne pas trouver un moyen de le retenir ici. Elle frôla le nouveau capitaine en murmurant :

Vous m'avez abandonné bien vite tout à l'heure. Vous me devez une seconde danse, je compte sur vous. Je me débarrasse du chevelu et je suis à vous.

Après un clin d'œil pour Massam, elle s'empressa de rejoindre Cactus qui avait l'air un peu bête tout seul à l'attendre. Elle releva d'une main les pans de sa robe de quelques centimètres à peine et plaqua avec détermination son autre main sur l'épaule du Lyssois. Et avec un sourire provocateur le met au défi :

Il va falloir être doué pour en dévoiler plus.

*La musique reprends enfin...
Poppea m'a arraché des bras d'Alex sans veritable raison ou alors j'ai encore rien suivi et me lache effrontément pour se diriger vers quelqu'un d'autre avant qu'on ai pu faire rellement connaissance*
*Lorsque ma soeur Wilde fait son apparition je sens son etonnement et son dessarroi .. elle se fait trop rare pour que je n'aille pas l'embrasser
mais elle est deja occupée a etre embarassée avec les questions de Luun*
Noudwi passe pas tres loin et se fait comme toujours discret et je le salue comme d'habitude*
*Je regarde distraitement les autres invités et maitres des lieux.. Je connais la plupart des personnes pour les avoir croisés parfois*
*Mon regard devient noir a la seconde ou je la voit minauder comme a son habitude et je ne peux m'empecher de grincer des dents*

*Mais Alex me rappelle que notre danse fut interompue et je m'empresse de la satisfaire et de retourner me coller a elle*